L’avocat Sittha Biabangkerd a accusé le chef suspendu de la police nationale, le général Pol Torsak Sukvimol, et d’autres agents du Bureau d’enquête sur la cybercriminalité et de la Division de répression de la criminalité d’avoir accepté des pots-de-vin.
Sittha a déclaré qu’il existe des preuves de transactions financières impliquant des entreprises versant des pots-de-vin à des policiers via divers comptes intermédiaires, y compris ceux de personnes décédées. Certaines de ces transactions impliqueraient des membres de la famille du Pol Gen Torsak et son proche collaborateur, le Pol Lt Col Surakun Thansiridamrong.
Selon Sittha, les fonds proviennent d’au moins 18 entreprises principales, qui versent chaque mois plus de 100 millions de bahts au personnel de police à travers le pays, et l’argent est versé le 25 de chaque mois. Ces entreprises sont de ce type :
- Sites de jeux d’argent
- Établissements de jeux de hasard (jeux de dés, cartes, combats de coqs)
- Usuriers
- Opérations de loterie clandestine
- Lieux de divertissement
- Salons de massage et saunas impliqués dans le commerce du sexe
- Magasins d’alcool
- E-cigarettes et cigarettes importées illégalement
- Marchés aux puces
- Entreprises employant des travailleurs sans papiers
- Points de vente vendant de l’huile contrefaite
- Les salons de snooker
- Trafiquants d’êtres humains liés aux vendeurs de rue étrangers
- Revendeurs de Viagra et similaire
Sittha a déclaré qu’il prévoit de remettre jeudi toutes les preuves au général de division Jaroonkiat Pankaew, numéro deux du Bureau central d’enquête. Ainsi, on peut clairement dire qu’à date, il n’a avancé aucune preuve. Il a également précisé que ses actions n’étaient pas destinées à aider le chef adjoint de la police nationale, Pol Gen Surachate Hakparn, suspendu également.
En effet, actuellement, tout le monde se focalise sur Surachate accusé dans deux affaires de site de jeu en ligne. Torsak n’aurait été muté que parce qu’il n’a pas su gérer le conflit dans la police. L’éclairage de Sittha, si certaines de ses accusations sont exactes, offre une nouvelle vision du patacaisse dans la police.
Settha explique le fonctionnement des malversations par ce dessin qu’il a publié puis effacé.
