Les agents du Département des enquêtes spéciales (DSI ou FBI local) ont arrêté un étudiant thaïlandais de 19 ans pour avoir vendu de la pornographie juvénile en ligne. Il a été retrouvé dans un condominium de la province de Pathum Thani, près de Bangkok
Le directeur de la Division ad-hoc du DSI, Khemmachart Prakuyhongmanee, a rendu compte mardi de l’opération aux médias. Il a déclaré que les agents avaient été informés de la vente en ligne de pornographie juvénile et en avait retracé l’origine dans ce condo. Là, ils ont effectué une descente avec un chien renifleur, Hidu, formé aux États-Unis pour détecter les appareils électroniques.
Le chien a conduit les agents de la DSI dans la chambre d’un suspect de 19 ans vendant de la pédopornographie via un groupe de l’application LINE. Les agents ont découvert plus de 5 000 fichiers de pédopornographie et ont constaté qu’il y avait plus de 200 enfants / ados victimes impliqués dans la création du contenu.
Khemmachart a rapporté que le suspect travaillait avec une femme. Celle-ci avait créé un profil en ligne à l’aide d’une belle photo et attiraient les victimes, pour la plupart de jeunes garçons âgés de moins de 18 ans. La femme incitait ensuite les garçons à lui envoyer des photos et des vidéos d’eux nus afin de les vendre au groupe LINE. On ne connaît pas précisément les âges des victimes.
Chaque membre du groupe devait payer un forfait, qui coûtait entre 150 bahts et 500 bahts.
Khemmachart pense qu’il y a plus de personnes impliquées dans le réseau outre l’adolescent et la femme. Une enquête plus approfondie sera menée pour découvrir le reste du gang.
Le suspect a été initialement accusé de traitement de pornographie juvénile à son profit sexuel ou à celui d’autrui, ce qui entraînera une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison, une amende de 100 000 bahts, ou les deux, conformément à l’article 287 du code pénal.
L’adolescent a également été accusé d’avoir téléchargé de la pornographie juvénile en ligne, à laquelle le public pouvait accéder. La peine pourra aller jusqu’à cinq ans de prison, une amende de 100 000 bahts, ou les deux, conformément à l’article 14 (4) de la loi sur l’informatique.
Bien sûr la leçon à retenir est toujours la même : on n’envoie jamais de nude.
