
Plus d’un million de personnes ont souffert de plusieurs maladies causées par la pollution atmosphérique aux PM2,5 au cours de l’exercice 2024 (du 1er octobre 2023 au 31 septembre 2024), a révélé jeudi le ministère de la Santé publique. Principalement de dermatite, d’inflammation oculaire, de maladie pulmonaire obstructive, d’asthme, d’infarctus du myocarde, etc.
Le ministère de la Santé a noté que les patients souffrant de pollution par les PM2,5 ont dépensé 3 milliards de bahts en tout. La pathologie la plus chère est le cancer du poumon.
L’utilisation d’une protection contre la poussière a permis d’économiser plus de 1,80 milliard de bahts en frais d’hospitalisation. Le ministre de la Santé publique, Somsak Thepsutin, a lancé des mesures pour lutter contre la pollution par les PM2,5 :
1- Sensibiliser avec l’envoi de notifications via les applications Mor Prom et SmartOSM.
2- Fournir des moustiquaires antipoussière.
3- Travail à domicile pour les personnes vulnérables.
4- Unités médicales mobiles pour prendre en charge les personnes vulnérables.
5- Ouverture de centres d’urgence dédiés.
Le secrétaire permanent du ministère, Opas Karnkawinpong, a déclaré que 4 700 pièces sans poussière sont disponibles dans 56 provinces au ministère et dans les écoles, les bureaux et même les cafés.
Le ministère a fourni 1338 moustiquaires anti-poussière aux résidents de 34 provinces, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l’Administration métropolitaine de Bangkok (BMA) a demandé l’aide du Département royal ad hoc pour procéder à l’ensemencement des nuages et produire de la pluie afin de réduire la pollution de l’air dans la capitale.
Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, s’attend cependant à ce que la pollution de l’air diminue la semaine prochaine. Il souhaite la coopération des automobilistes de Bangkok qui devraient faire vérifier le moteur de leur voiture afin de réduire les émissions, ajoutant que seulement 160 000 voitures ont été contrôlées, ce qui est bien loin de l’objectif de 500 000. Il a déclaré que l’administration de la ville continue de renforcer les contrôles sur les chantiers de construction.
Il a toutefois ajouté que la pollution de l’air n’a pas encore atteint un niveau qui justifierait l’imposition d’une interdiction aux camions d’entrer dans la capitale. Le projet de 1743 « classes sans poussière » n’en est qu’à ses balbutiements. La BMA dispose cependant de cliniques de pollution de l’air dans ses huit hôpitaux.