Un capitaine de police de la province de Yasothon, dans le nord-est du pays, a été accusé d’avoir violé une lycéenne qu’il avait arrêtée parce qu’elle se rendait à l’école à moto sans casque ni permis.
Le suspect, Kampanat Pimpu, qui était inspecteur adjoint au commissariat du district de Patiew, a avoué le crime, a déclaré le colonel Pol Sanit Chaiyasathit, de la police provinciale de Yasothon.
L’enquête sur cette affaire faisait suite à une plainte en ligne d’une femme selon laquelle sa fille, une élève de 11e année (classe de 1ère), avait été violée car elle n’avait pas les moyens de payer une amende après son arrestation pour des infractions mineures.
La plaignante a déclaré que le policier avait d’abord demandé à sa fille 2 000 bahts, mais comme la jeune fille n’avait pas d’argent, elle avait été violée. Peut-être que la somme de 2000 bahts était déjà illégale.
Selon le Pol Col Sanit, le suspect était en patrouille lorsqu’il a arrêté une lycéenne de 17 ans sur Arun Prasert Road à 10 heures du matin lundi. La jeune fille conduisait sa moto avec une amie.
L’inspecteur adjoint a emmené la jeune fille dans un bureau d’éducation informelle désert, à environ 100 mètres de la route et à 150 mètres de son poste de police, et l’a agressée.
L’écolière est toujours traumatisée et sa mère doit continuellement la consoler, a déclaré le colonel Pol Sanit.
Il s’est excusé pour le drame et a déclaré que le suspect serait détenu à la cour provinciale de Yasothon en attendant d’autres poursuites judiciaires.
Après l’arrestation de Kampanat, plusieurs autres étudiantes se sont manifestées à l’association Saimai Survive pour dénoncer le comportement inquiétant du policier.
Les jeunes ont révélé qu’elles connaissaient Kampanat en tant qu’enseignant du projet Drug Abuse Resistance Education (DARE). Kampanat organisait des formations dans plusieurs écoles pour conseiller les étudiants quant à la drogue et… les abus sexuels.
Les étudiantes ont ajouté qu’il était lui-même un agresseur.
Une étudiante a révélé que Kampanat avait tenté d’établir une relation avec elle. Elle a partagé des captures d’écran de la conversation :
Kampanat : « Ne penses-tu pas qu’un enseignant peut aimer une jeune fille ?
Étudiant : « Non, haha. »
Kampanat : « Si je te dis que je t’aime bien, qu’en penses-tu ? C’est impossible de toute façon, la différence d’âge. Les jeunes filles n’aiment pas les vieillards. Tu ne penses pas que les vieillards ont de l’argent pour toi ?
Le fondateur de l’organisation Samai Survive, Ekkaphop Lueangprasert, rassemble actuellement plus de détails sur l’affaire pour voir si d’autres victimes ont été agressées sexuellement par ce policier ou non.
