
Laotiennes et Vietnamiennes
La Division de répression des crimes économiques (ECD) a démantelé un réseau de sociétés prête-nom lié à des investisseurs chinois. Lors des perquisitions dans le district de Bang Phli et à proximité de l’aéroport de Suvarnabhumi, 72 personnes (51 Thaïlandais et 21 Chinois) ont été arrêtées et 150 millions de bahts d’actifs saisis, incluant titres fonciers, timbres d’entreprise et documents relatifs à des visas. Ce réseau, dirigé depuis la Chine par Yan Zhao via WeChat, employait des proxys thaïlandais pour contourner la loi et permettre à des ressortissants chinois de gérer illégalement des entreprises et des biens en Thaïlande. L’opération fait suite à l’arrestation de Li, un ressortissant chinois recherché pour un détournement de 14 milliards de bahts, utilisant le pays comme base pour des activités frauduleuses. Les enquêtes continuent pour démanteler ce réseau.
La police de Bangkok enquête sur la mort suspecte de Praopilat, une Thaïlandaise de 30 ans, retrouvée nue et enveloppée dans un drap dans la salle de bain d’un condominium à Sukhumvit. Ses amis, inquiets de son silence depuis lundi, ont découvert son corps mercredi après avoir obtenu l’autorisation d’entrer dans sa chambre. Les images de vidéosurveillance montrent Praopilat et son compagnon singapourien, Daniel Benjamin, quittant la chambre dimanche soir. Benjamin a été vu seul, sortant du condo avec une valise mardi après-midi, dans une Mercedes noire appartenant à Praopilat. Les circonstances de la mort restent inconnues, et la police cherche à interroger Benjamin.
Les autorités de l’immigration ont arrêté 58 étrangers, principalement Laotiennes et Vietnamiennes, travaillant illégalement lors de raids dans 10 bars karaoké à Bangkok le 25 mars. L’opération, dirigée par le Bureau de l’immigration, ciblait les zones de Klongtoei, Romklao et Thonburi pour lutter contre le travail illégal et le dépassement de visa. Parmi les suspectes, certaines avaient des visas expirés ou aucun passeport, tandis que d’autres travaillaient sans permis malgré une entrée légale en Thaïlande. Les établissements concernés comprenaient des salons VIP faiblement éclairés. L’enquête se poursuit.