
L'accident de Phuket
Un garçon de 15 ans s’est noyé dans un barrage, alors que son père l’avait mis en garde. Des amis ont raconté que le garçon, qui n’était pas un bon nageur, avait glissé sur du béton couvert d’algues près de la berge.
Samedi à 17h30, au barrage à débordement de Nong Nam Khao, de That Thong, district de Bo Thong, Chonburi la police, les secouristes de Sawang Het Thung Hiang et une équipe de plongeurs ont tenté de sauver l’adolescent.
Le barrage mesure 30 m de large avec avec une profondeur de 4 m. Trois amis, visiblement secoués, ont raconté qu’ils étaient venus nager ensemble. Ces trois s’étaient aventurés.
Cependant, le garçon de 15 ans était resté au bord, couvert d’algues glissantes. Il a glissé. Les efforts de ses amis pour le sauver ont échoué. Les plongeurs sauveteurs ont fouillé pendant plus de 10 minutes avant de retrouver le corps .
Le père a raconté qu’il était allé vendre des marchandises au marché de Bo Thong et qu’il avait fermement demandé à son fils de ne pas sortir. Il n’a découvert que vers midi que son fils était allé au barrage avec des amis alors qu’il n’était pas un bon nageur.
Un garçon de 14 ans conduisant une moto a été heurté et traîné par une BMW roulant à grande vitesse . Le conducteur a pris la fuite mais s’est ensuite rendu à la police .
Mercredi à 23h30, la police a appris qu’un accident s’était produit Thepkrasattri Road, district de Thalang, Phuket. L’accident a fait un mort, Pachara, 14 ans. À environ 50 mètres, une BMW bleue immatriculée à Phang Nga a été retrouvée contre une pancarte devant le magasin NTP Motors.
Le conducteur avait fui les lieux. L’épave de la moto, immatriculée à Phuket, a été retrouvée à environ 3 mètres devant la voiture.
Ekaphong, qui conduisait une autre moto et circulait avec le défunt, a raconté que les deux motos roulaient en direction de Thepkrasattri Rd et avaient l’intention de faire demi-tour à Krong Cheep. Alors qu’il faisait demi-tour, la moto de Pachara a calé au milieu de la route. Ekaphong a tenté de pousser la moto pour se mettre en sécurité, mais une voiture a heurté Pachara et a traîné son corps. « Nous essayions juste de faire demi-tour quand soudain la moto s’est arrêtée. Je n’ai rien pu faire lorsque la voiture est arrivée vers nous. » a expliqué Ekaphong
Plus tard, le commissariat de police de Saku a signalé que le conducteur de la BMW, Phontho, 40 ans, s’était rendu. Il a admis être le conducteur impliqué dans l’accident. La police a effectué un alcootest. La police examine la responsabilité potentielle du conducteur de la BMW.
Dimanche, à Nong Bua Lamphu , une dispute concernant du bruit et un comportement perturbateur s’est soldée par la mort d’un adolescent. Le drame s’est produit dans une petite maison du district de Hua Na, où un homme a tiré à balles réelles car son petit-fils et ses amis faisaient du bruit.
La police a reçu l’appel à 21 heures. Le tireur de 62 ans , Buarian, attendait la police avec l’arme à la main et a avoué avoir tiré cinq coups de feu à travers la porte de la pièce avec un pistolet automatique 9 mm.
Il était agacé par les « fêtes » de son petit-fils, le bruit (la musique) et des comportements tels que boire de l’eau de kratom. L’un des amis du petit-fils est décédé des suites d’une blessure par balle. Les murs de la pièce, en carrelage, présentaient cinq impacts de balles et une grande mare de sang près du corps de la victime. L’équipe médico-légale a trouvé cinq douilles de 9 mm.
Des témoins ont rapporté que Buarian a tiré car son petit-fils et ses amis refusaient d’ouvrir la porte. Sa femme a raconté que Buarian était déjà agacé par le refus de son petit-fils d’aller à l’école, bien qu’il ait payé toutes les dépenses nécessaires.
Cet agacement s’est transformé en frustration quand les ados ont refusé d’ouvrir la porte. Buarian a menacé de tirer si la porte restait fermée. Comme il n’était pas écouté, il a récupéré son arme et a tiré.
Les voisins et les proches du défunt en veulent à Buarian et la police a dû intervenir pour maintenir l’ordre. Buarian affirme qu’il n’avait l’intention de tuer personne mais qu’il était en colère. Les parents du petit fils s’étaient séparés quand il était enfant. La mère travaille en Corée du Sud. Buarian et sa femme élèvent le garçon.
Buarian a admis que l’arme appartenait à son fils, un soldat, et qu’il l’avait utilisée inconsidérément sans savoir qui était derrière la porte. Il a été accusé d’homicide involontaire et placé en détention.
Une fillette de 11 ans aurait été violée à deux reprises par un voisin de 52 ans à Buriram. L’enfant et sa famille souffrent de dépression depuis le drame. Bien que l’incident ait été signalé à la police , l’affaire n’a guère progressé, provoquant frustration et peur chez la jeune victime.
Nui, la mère de 47 ans, a rapporté que le 12 mars, sa fille s’est plainte de douleurs dans la région génitale. Ne croyant pas la fillette, au départ, elle a découvert par la suite la gravité de la situation.
Lors d’une fête villageoise le 19 avril, la femme d’un voisin a vu son mari tenter de violer la fille de Nui derrière leur maison. Cette révélation a poussé l’enfant à avouer que le voisin l’avait violée les 11 et 12 mars, menaçant de la tuer si elle en parlait. La femme du voisin aurait crié à son mari : « Comment as-tu pu faire ça ?
Nui a immédiatement signalé le crime au poste de police de Nong Ki, où la police a conseillé un examen médical. Le médecin a confirmé des signes d’agression sexuelle mais n’a trouvé aucune trace de sperme après la tentative de viol interrompue du 19 avril.
Les proches du voisin ont tenté de régler l’affaire en privé comme cela se fait dans la région. Ils ont d’abord proposé 10 000 bahts puis 50 000 bahts en supposant que la famille de Nui accepterait en raison de sa situation financière. Nui refusa toutes les offres, préférant une action en justice. « Ils pensent que nous sommes pauvres et préférerons l’argent à la justice. »
Le 8 juin, Nui et sa fille ont parcouru 30 km jusqu’au poste de police où elle avait rendez-vous, pour s’entendre dire par le policier qu’il n’était pas en service et qu’elles devraient revenir une autre fois. Frustrée, Nui a expliqué qu’elle devait payer 600 bahts à chaque visite au commissariat pour le transport.
« On a l’impression qu’ils veulent nous décourager en disant qu’ils ne sont pas en service lorsque nous arrivons au rendez-vous. » Ce n’est évidemment pas une impression.
Ce drame a profondément affecté la fille de Nui. Elle est désormais victime de harcèlement à l’école, ses camarades de classe se moquent d’elle à cause des viols. Craignant le voisin (bien sûr toujours en liberté), la fillette doit souvent dormir chez des parents dans différents villages pour se sentir en sécurité.
Nui réclame désormais justice et intervention des autorités pour soutenir sa famille pauvre. L’absence de progrès dans l’affaire et le traumatisme persistant auquel sa fille est confrontée la scandalisent.
Ceux qui nous lisent savent que seule l’intervention d’une ONG peut faire bouger les choses. Comme en France, les policiers de base ne prennent pas le partie des femmes violées contre les mâles.