
Une NOUVELLE PÉTITION signée par plus de 100 000 personnes en opposition à un protocole d’accord entre la Thaïlande et le Cambodge sur un projet conjoint de développement des ressources naturelles sous-marines sera soumise au gouvernement dirigé par Pheu Thai vendredi prochain.
Le président du parti royaliste Thai Pakdee, Warong Dechgitvigrom, a confirmé le 20 novembre que la pétition qui compte 100 000 signatures sera remise vendredi au Siège du Gouvernement.
Ces pétitionnaires, dont beaucoup sont des villageois de Trat, y compris ceux de l’île de Koh Kood, appellent résolument le gouvernement dirigé par Pheu Thai à abandonner complètement l’accord bilatéral de 2001 en vertu duquel les Cambodgiens pourraient éventuellement tirer des avantages indus des Thaïlandais en ce qui concerne un accord bilatéral. 26 000 km² de zones maritimes font l’objet de revendications des deux pays autour de l’île orientale de la Thaïlande, selon l’ancien député démocrate.
Warong a déclaré qu’il considérait un partage des bénéfices à parts égales entre la Thaïlande et le Cambodge sur le projet de développement des ressources naturelles sous-marines comme injuste et illégitime au regard des règles maritimes internationales et a insisté pour que la partie thaïlandaise ne respecte pas les termes de l’accord.
Si le gouvernement actuel dirigé par la Première ministre Paetongtarn Shinawatra va finalement de l’avant avec le protocole d’accord conclu à l’époque où son père était Premier ministre, cela prouvera que c’est « Un gouvernement thaïlandais avec un cœur khmer » dit-il.
Les royalistes radicalisés affirment que les Cambodgiens pourraient occuper unilatéralement l’ile de Koh Kut et en tirer d’énormes profits sans les partager avec les Thaïlandais. À aucun moment, les Cambodgiens n’ont évoqué cette possibilité et ils ne revendiquent aucune parcelle du territoire thaïlandais.
Warong demande que le projet ne soit pas mis en œuvre tant que Phnom Penh n’aura pas ratifié la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et modifié en conséquence les termes du protocole d’accord douteux.
De son côté LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, Maris Sangiampongsa, a confirmé le 20 novembre qu’un groupe d’experts sera nommé « dès que possible », avant la fin du mois, si possible, au comité technique conjoint pour ce projet de développement des ressources sous-marines (gaz et pétrole) avec partage des bénéfices entre la Thaïlande et le Cambodge.