La police a arrêté hier un violeur en série dans son condo du district de Bang Sue à Bangkok pour avoir agressé sexuellement au moins trois écolières dans les provinces de Bangkok et de Nonthaburi. Le Thaïlandais a reconnu être pédophile et a affirmé que toutes les victimes étaient consentantes.
Une victime âgée de 12 ans et ses parents ont déposé une plainte au poste de police de Tung Mahamek en octobre de l’année dernière. La fillette a rapporté que le violeur l’avait suivie secrètement alors qu’elle rentrait de l’école à pied. En entrant chez elle, l’homme s’est approché, l’a poussée à l’intérieur et l’a violée.
Selon la jeune fille, l’homme n’a pas utilisé de préservatif et a menacé de la tuer après le viol. Heureusement, un membre de la famille est arrivé à la maison. Elle a crié à l’aide et le violeur a rapidement pris la fuite.
Les policiers ont ensuite identifié le violeur comme étant Wissanu, un Thaïlandais de 40 ans, également connu sous le nom de Toey Bangpho. La police a réussi à l’arrêter hier, 27 février, alors qu’il se trouvait dans un ascenseur de son condo.
Wissanu est un violeur en série et compte plusieurs condamnations pour viol. Il prenait pour cible les jeunes filles et a commis des crimes alors qu’elles portaient des uniformes scolaires. Une victime de la province de Nonthaburi, près de Bangkok, avait porté plainte en 2017, et une autre jeune fille de 16 ans a signalé le viol en 2018.
La jeune fille de 16 ans a révélé que Wissanu l’avait traquée et avait fait semblant d’être un chauffeur de moto-taxi avant de l’emmener sous le pont Kung Thon pour l’agresser sexuellement.
Wissanu a été arrêté le 7 septembre 2018 et emprisonné. Il a répété ces crimes après sa libération.
La police a rapporté que Wissanu avait également fait chanter certaines victimes pour qu’elles lui envoient des vidéos d’elles en train de se toucher.
Wissanu a admis qu’il était pédophile mais a nié avoir violé les victimes. Il a déclaré que toutes les victimes avaient consenti aux activités sexuelles et a même affirmé que certaines filles étaient heureuses de lui envoyer des vidéos de masturbation.
Wissanu a déclaré à la police que toutes les victimes étaient plus vicieuses que le pense la police. Elles ont accepté d’avoir des relations sexuelles avec lui, mais ont ensuite porté plainte pour semer le chaos. Il a également nié avoir traqué l’une des victimes. Il a dit qu’il savait seulement où elle habitait (sic).
La police a arrêté le propriétaire d’un camp de boxe âgé de 54 ans pour avoir possiblement utilisé une arme à feu en vue d’intimider et agresser sexuellement deux boxeuses de 12 ans dans son établissement. La mère de l’une des victimes a signalé le drame, ce qui a conduit à la fermeture du camp et à la fuite du suspect vers Bangkok pour se cacher. Il a finalement été appréhendé et est poursuivi.
L’affaire a été rendue publique lorsque Paveena Hongsakul, de la Fondation Paveena Hongsakul pour les enfants et les femmes, a accompagné la mère et la grand-mère des victimes, A et B, toutes deux âgées de 12 ans et en 6e, pour signaler le crime. Elles ont rencontré le colonel de police Pichetpong Chotikam, de Samut Sakhon, pour suivre l’affaire contre le suspect, un propriétaire de camp de boxe âgé de 54 ans, qui aurait violé les deux jeunes boxeuses.
Le 29 février, des agents, dont le lieutenant Wanachai Anuwat de la police de Samut Sakhon, ont exécuté les mandats d’arrêt émis par le tribunal de Samut Sakhon. Après enquête, la police a localisé le suspect, identifié comme Chanchai, dans un logement pour travailleurs du quartier Thawi Watthana, Bangkok.
Lors de son premier interrogatoire, Chanchai a avoué les crimes et affirmé qu’il avait l’intention de se rendre. Cependant, après avoir vu la couverture médiatique, il a décidé d’attendre que la situation se calme. Il a exprimé le désir de ne pas procéder à une reconstitution du crime (!). Après son arrestation, les policiers l’ont présenté au tribunal pour détention le 1er mars. Les autorités se sont également opposées à sa demande de libération sous caution.
Chanchai
