
La Gazette royale a annoncé de nouveaux horaires nationaux pour la vente d’alcool, autorisant les achats de 11h à minuit. Attention, la plage horaire de 14h à 17h est qualifiée « d’expérimentale » sur une période d’essai de 180 jours. Toutes restrictions sont abandonnées pour les aéroports, les établissements de divertissement et les hôtels.
Le 2 décembre 2025, la Gazette royale a publié une nouvelle décision du Comité de contrôle de l’alcool révisant les horaires autorisés de vente d’alcool dans tout le pays.
Cette réglementation, édictée en vertu de la loi de 2008 sur le contrôle des boissons alcoolisées et de son amendement de 2025, remplace une directive antérieure du Bureau du Premier ministre datée du 23 juin 2025. Elle entre en vigueur dès le lendemain de sa publication, c’est-à-dire ce 3 décembre.
Désormais, la vente de boissons alcoolisées est autorisée uniquement entre 11h et 14h, 14h et 17h, puis de 17h à minuit, c’est-à-dire de 11h à minuit. MAIS, la tranche de 14h‑17h est instaurée à titre provisoire pour 180 jours. Le Comité de contrôle de l’alcool de Bangkok ainsi que les comités provinciaux devront évaluer l’impact de cette mesure et remettre leurs conclusions avant la fin de la période d’essai.
Attention, cela signifie qu’il n’est pas possible d’acheter une bière à minuit et une minute. On ne sait pas si le fait de boire, peu après minuit, une bière achetée peu avant minuit sera condamnable. Ce point est important pour les professionnels du tourisme qui considèrent qu’une telle prohibition nuit à l’image de la Thaïlande à l’étranger.
Les restrictions ne s’appliquent pas aux ventes réalisées dans les terminaux d’aéroports internationaux pour les passagers en départ ou en arrivée, dans les établissements de divertissement titulaires d’une licence, ni dans les hôtels régis par la loi sur l’hôtellerie. On comprend que la vente d’alcool y est totalement libre.
La publication de la Gazette royale ne se limite pas à fixer des horaires de vente : elle prévoit les sanctions en cas d’infraction et régule la publicité liée à l’alcool.
Attention, on ne sait pas comment ces mesures seront mises en œuvre. Les commerçants pourraient continuer à refuser la vente d’alcool l’après-midi par « précaution ».



