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Le calvaire d’un migrant thaïlandais en Israël brûlé de la tête aux pieds le 7 octobre

thaivisa 1 Déc 2023

Ran Ezer est le correspondant pour l’Asie de l’Est du journal Yedioth Ahronoth Daily et de Channel 12 TV NEWS Israel. Il s’est intéressé aux Thaïlandais blessé le 7 octobre lors de l’agression terroriste du Hamas.

Wanchai Monsena, 44 ans, ne parle que le thaï. Le personnel médical israélien l’aime, mais il est difficile de communiquer.

Les terroristes du Hamas ont tenté de le brûler vif lors de leur attaque contre Israël le 7 octobre.

Trente-neuf citoyens thaïlandais ont été brutalement assassinés par le Hamas ce jour-là, 19 blessés et 30 kidnappés.

« C’est une personne vraiment forte. Silencieux. Humble et courageux. Ne se plaint pas, épris de paix. Mais il a beaucoup souffert », déclare le professeur Josef Haik, du département de chirurgie plastique du centre médical Sheba en Israël.

« Il ne sera autorisé à rentrer chez lui qu’après une rééducation complète, pas avant ! Comme le patient thaïlandais qui est arrivé avant lui. Il est arrivé avec des brûlures ».

Pour M. Wanchai, cela prendra un peu plus de temps car il est brûlé à 50%. Ses pieds ont subi des soins intensifs, notamment deux interventions chirurgicales.

Les premiers jours d’hospitalisation de M. Wanchai ont été très difficiles. Il était dans un état critique. Les médecins ont dû réduire la tension artérielle dans ses jambes malgré les brûlures pour que son cœur continue de battre.

Il souffre. Des bandages fixent ses jambes de manière à empêcher le raccourcissement de son tendon d’Achille, ce qui lui fera gagner du temps en rééducation. Il y a maintenant aussi une nouvelle blessure résultant d’une greffe de peau pour soigner ses graves brûlures.

Le professeur Haik est expérimenté dans le traitement des brûlures, ayant travaillé avec des équipes de secours en Europe et en Afrique.

Il sait raccourcir au maximum le processus de guérison, « mais chaque corps a son propre délai, chaque âme aussi », précise-t-il.

« D’après les règles », M. Wanchai en a encore pour au moins 150 jours au lit avant de pouvoir être transféré dans un centre de rééducation et réapprendre à marcher. Il doit s’habituer aux bandages compressifs et aux accessoires pour remplacer ses orteils manquants.

Je lui demande : « Quels sont vos projets pour l’avenir ? » Il n’est pas sûr : « D’abord, guérir et commence à marcher. Après, on verra. »

Le samedi 7 octobre a commencé comme n’importe quel autre jour.

M. Wanchai s’est réveillé dans son appartement près de l’usine de conditionnement Ego, dans les champs de pommes de terre. Les quartiers des employés se trouvent à proximité de l’usine de conditionnement, à environ deux ou trois kilomètres des villages voisins. 15 à 20 ouvriers vivent sur place.

M. Wanchai vivait en bas avec les ouvriers agricoles, cueillant des pommes de terre, des patates douces et des carottes.

« Il y avait des roquettes comme d’habitude. Puis À 10 heures du matin, un groupe de 10 à 20 terroristes est arrivé, tous membres du Hamas déguisés en soldats de Tsahal. Je me suis caché avec des amis dans la cuisine. Ensuite, nous avons débattu de ce qu’il fallait faire. Certains ont dit que ce n’était pas une bonne idée de courir vers les orangers.

« Nous ne pensions pas que les terroristes reviendraient. Les informations sur les réseaux sociaux montraient qu’il y avait eu une intrusion, mais nous n’avions pas compris l’ampleur des événements de ce jour-là.

« Je suis entré dans ma chambre et j’ai écouté de la musique. Mes 14 amis étaient assis dehors. À 14 ou 15 heures, de nombreux autres terroristes sont arrivés dans des voitures. Soudain, je vois que la pièce est en feu, tout brûle autour de moi.

« Je ne savais pas quoi faire. Si je sortais, les terroristes du Hamas m’assassinaient. Si je restais, je mourais à cause de la fumée qui m’étouffait et des flammes qui me brûlaient. Finalement, je suis sorti. Il n’y avait plus personne. »

M. Wanchai apprendra plus tard que certains de ses amis avaient été assassinés et que deux d’entre eux avaient été kidnappés.

« J’étais dehors et je ne savais pas où courir. Finalement, je me suis caché entre les plans de piments que nous cultivons à proximité.

« Je me suis assis à couvert dans les buissons et j’ai attendu. J’ai entendu des voix, mais je ne suis pas sorti de ma cachette. Je ne savais pas s’il s’agissait de soldats israéliens ou de terroristes. »

Cette nuit-là, après être retourné aux quartiers pour chercher une trousse de premiers secours, M. Wanchai a entendu un hélicoptère. Il a repéré une lampe de poche dans le bâtiment et a envoyé un signal SOS au pilote.

L’hélicoptère a survolé plusieurs fois avant de finalement quitter la zone. Il s’est avéré que le pilote ne savait pas s’il s’agissait d’un signal de victime ou d’un piège terroriste.

Sur le terrain, M. Wanchai a perdu espoir.

Il savait que son temps était compté. « Je me suis traîné jusqu’à la route », son visage se crispe au souvenir de la douleur. « Lentement mais aussi vite que je peux. » C’était 200-300 mètres, mais avec les pieds brûlés, c’était comme mille marathons. Ce n’est que le lendemain après-midi que les soldats israéliens l’ont secouru et l’ont escorté jusqu’au centre médical Soroka à Beer Sheva. Plus tard, il a été transféré au centre médical Sheba.

Alors que les blessures de M. Wanchai guérissent, Israël continue d’identifier les morts assassinés par les terroristes du Hamas. Ils viennent du Népal, du Sri Lanka et des Philippines.

Quelque 39 victimes thaïlandaises ont été identifiées, aux côtés de 30 personnes enlevées. Les morts ont été rapatriés par avion en Thaïlande avec des cérémonies – au départ d’Israël et à l’arrivée en Thaïlande –.

Le corps de Somkuan Pansa-ard a été restitué à son village de Ban Nong Wong Thai, dans la province de Kalasin. Il avait 39 ans et travaillait dans une plantation de bananes près de la frontière avec Gaza depuis seulement trois mois avant ce jour-là.

Somkuan a servi dans l’armée thaïlandaise puis a travaillé comme chauffeur de taxi en Thaïlande. Il était le seul soutien de famille et est venu travailler en Israël pour subvenir aux besoins de sa famille.

Khraboan Pansa-ard, son père, déclare : « C’est la plus grande perte de ma vie. Je n’ai jamais été aussi dévasté auparavant. »

Le ministère thaïlandais du Travail a envoyé 35 échantillons d’ADN prélevés sur des familles en Thaïlande pour aider à identifier leurs proches disparus parmi les corps non identifiés.

Lorsque M. Wanchai informe sa famille de son état. Il ne pleure que lorsqu’il parle de ses parents et essuie les larmes de ses yeux avec les doigts brûlés.

M. Wanchai n’a pas eu la chance de rentrer chez lui depuis son arrivée en Israël il y a quatre ans.

M. Wanchai n’a vu son petit-fils de huit mois que lors d’appels vidéo et n’appelait sa fille de 10 ans qu’après l’école.

Lorsque M. Wanchai s’est réveillé après l’opération chirurgicale qui a suivi l’attaque, il a réalisé que tous ses biens avaient été brûlés ce jour-là.

Bandé de la tête aux pieds dans une grande pièce stérile, Son sourire se transforme parfois en larmes avant de sourire à nouveau rapidement.

Le village de M. Wanchai se trouve à environ 85 km de la province de Nong Khai. Un vrai paradis. sa femme y vit dans une petite maison en dur, élevant leur fille et leur petit-fils né de son fils aîné de 20 ans. Son fils et sa femme travaillent ailleurs dans un élevage de poulets et ont dû confier leur fils à sa grand-mère.

Fin de l’article de Ran Ezer

+++++

Dix-sept des 32 ressortissants thaïlandais pris en otage par le Hamas lors de son attaque contre Israël le 7 octobre et libérés sont arrivés à Bangkok le 30 novembre. Ils sont les premiers otages thaïlandais à rentrer chez eux.

Ils étaient accompagnés par le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Parnpree Bahiddha-Nukara, qui s’était rendu à Tel Aviv.

L’un des Thaïlandais a déclaré aux journalistes qu’ils avaient gardé le moral pendant la détention par le Hamas, ajoutant que leurs ravisseurs les avaient bien traités compte tenu des circonstances.

Parnpree a déclaré qu’il avait profité de sa visite en Israël pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement israélien, les remerciant pour avoir pris soin des ressortissants thaïlandais et pour leur rôle dans les négociations avec le Hamas.

Il a toutefois déclaré qu’il n’existe aucune information fiable sur ceux qui restent en captivité. 23 Thaïlandais ont été libérés, 17 sont rentrés et les 6 autres sont attendus. Quant au 9 derniers, ils sont supposés être toujours détenus par le Hamas. Cependant rien n’est mois sûr. Si certains travailleurs supposés décédés étaient en réalité otages, l’inverse peut s’avérer exact. Par ailleurs, il appert que des otages auraient pu être victimes collatérales de Tsahal. Enfin, quelques otages ne sont pas détenus par le Hamas.

Jeudi, un représentant des ressortissants thaïlandais a exprimé sa gratitude au Premier ministre, au ministre des Affaires étrangères et à toutes les parties concernées. Il a également demandé à tout le monde de se lever et d’observer une minute de silence en mémoire des 39 Thaïlandais morts en Israël ou à Gaza le mois dernier.

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