L’abbé de 70 ans d’un temple de la province d’Udon Thani a fui le lieu de culte après avoir été accusé d’avoir commis des actes indécents et sadiques sur une fillette de 11 ans.
La mère de la jeune victime a révélé à la chaîne 3 que sa fille avait rencontré l’abbé pédophile présumé par l’intermédiaire de la petite-fille du moine. Les deux fillettes sont amies. La première a dit à la future victime que le moine lui donnerait de l’argent si elle lui rendait visite.
Lors de la visite, la jeune fille aurait été agressée sexuellement par l’abbé. Il lui aurait mordu le vagin et les seins (sic), puis lui aurait donné 100 bahts pour le temps passé avant de la relâcher.
Selon la mère de la victime, sa fille a d’abord gardé le secret parce que la petite-fille de l’abbé menaçait de la tuer si elle parlait. Les « amies » de la victime l’ont « forcée » à rencontrer l’abbé d’avril jusqu’au samedi 2 septembre dernier.
La chaîne 3 a rapporté lundi que plusieurs services de police se sont rendus au temple pour interroger l’abbé, mais ont découvert qu’il s’était volatilisé.
Les enquêteurs ont rencontré le frère aîné de l’abbé à son domicile. Il a affirmé que son frère s’était rendu chez quelqu’un pour une cérémonie religieuse.
Le frère aîné s’est dit convaincu que l’abbé était innocent. Il a exhorté les autorités à effectuer un test ADN. Il a révélé que l’abbé précédemment marié avait eu une épouse et quatre enfants, mais elle a ensuite divorcé à cause de l’alcoolisme de cet homme.
Le frère a poursuivi en expliquant que l’homme avait alors quitté la province d’Udon Thani pour travailler à Phuket . Il y travailla pendant environ 10 ans et retourna à Udon Thani pour devenir moine.
Le bureau provincial du bouddhisme a expliqué aux médias que les agents s’étaient enquis de l’incident et que l’abbé avait nié l’accusation.
La police a indiqué qu’elle ne pouvait pour l’instant prononcer aucune sanction contre l’abbé car il niait les allégations. Alors s’il nie… Un enquêteur a révélé qu’il attendrait des preuves scientifiques avant de porter plainte contre l’abbé. On ne sait pas s’il cherche des preuves scientifiques.
Tout se met en place pour que l’affaire soit étouffée. De toute façon, le « saint homme » bénéficie de la présomption d’innocence.
Deux Thaïlandaises ont porté plainte en Thaïlande, avec l’aide d’une ONG, après avoir été trompées par un compatriote thaïlandais. Elles devaient travailler en Inde, où elles ont été emmenées dans une maison close . Les victimes demandent l’aide du numéro deux de la police, Surachate Hakparn, pour engager une action en justice contre l’homme.
Les deux Thaïlandaises souhaitaient travailler dans un salon de massage thaïlandais à l’étranger, mais après leur arrivée en Inde, leurs gardiens thaïlandais ont saisi leurs passeports.
Ces hommes agissaient comme des mafieux et forçaient les Thaïlandaises à se prostituer dans un bordel indien. Si elles voulaient retourner en Thaïlande, elles devaient payer 75 000 bahts pour récupérer leur passeport.
Anne, trente ans, a expliqué que le 18 août, une amie l’a invitée à partir travailler comme masseuse en Inde, affirmant qu’elle pourrait rester environ un an avec un visa et gagner environ 100 000 bahts par mois. soit plus d’un million sur l’année.
L’amie lui a alors donné le numéro de téléphone d’un agent en emploi nommé Kung. Anne l’a contacté via WhatsApp et lui a envoyé des informations personnelles.
Le 21 août, après avoir rencontré Kung à l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok , Anne s’est envolée pour l’Inde avec deux amies plus âgées. À l’atterrissage à l’aéroport de Mumbai, personne ne les attendait. Elles ont fait un voyage de six heures en voiture jusqu’à Surat, où elles ont trouvé un appartement en location géré par une Thaïlandaise nommée Yok.
Les victimes ont alors été emmenées dans un salon de massage pour ce qu’elles pensaient être une visite liée à leur travail de masseuse. Cependant, elles se sont retrouvées à s’occuper des clients d’une manière inappropriée, car le salon était un bordel indien.
Lorsque les clients exigeaient des relations sexuelles, elles tentaient de refuser. Cependant, les clients indiens du bordel les agressaient physiquement et les forçaient. Ces mauvais traitements ont duré huit jours, a rapporté KhaoSod.
Anne est tombée malade lorsque ses implants mammaires en silicone ont éclaté, provoquant une forte fièvre. Cependant, le gérant du bordel indien ne l’a pas emmenée à l’hôpital, lui donnant seulement du paracétamol. Malgré ses allégations selon lesquelles elle était trop malade pour travailler, elle a été contrainte de continuer à fournir des services sexuels aux clients.
Craignant pour sa vie à cause de la rupture de ses implants en silicone, Anne a contacté l’agent Kung, en Thaïlande, qui a menacé de la tuer si sa maladie était fausse. Elle a finalement été emmenée à l’hôpital, où il a été confirmé que ses implants en silicone avaient éclaté. Kung a décidé de la renvoyer en Thaïlande, dans un état proche de la mort.
Ying, 29 ans, a également partagé une expérience similaire, déclarant qu’elle a suivi Anne le 28 août et est arrivée le 29 août. À son arrivée, elle a été soumise au même traitement qu’Anne dans le bordel indien.
Après huit jours de confinement dans une petite pièce avec seulement un petit soupirail dormant avec des rats et des insectes, elle a décidé de s’échapper avec une amie. Elles sont toutes parvenues à rentrer en Thaïlande.
Surachate a annoncé qu’après avoir reçu la plainte, il demanderait au groupe de travail dédié de recueillir des informations auprès des victimes sur le bordel indien. Les policiers thaïlandais rassembleront des preuves et identifieront tous les coupables impliqués dans ce trafic.
Il a appelé les Thaïlandaises à se méfier des offres d’emploi diffusées sur Internet.
