Un sanctuaire religieux du district de Pak Chong, dans la province Isaan de Nakhon Ratchasima ou Korat, encourage les fidèles , en particulier les femmes, à adorer les statues de vagin et de pénis pour une meilleure fortune .
Une page Facebook en thaï, E Sor News 2, a partagé une photo de certains Thaïlandais priant la statue dorée du vagin avec une légende qui disait «Bizarre. Mettre des feuilles d’or sur la statue du vagin pour la chance. Demander pardon à la statue du vagin pour mettre fin à toutes les souffrances. »
L’endroit où se trouve la statue du vagin a ensuite été identifié comme étant le sanctuaire religieux Dhamma Chot Hirun, qui est exploité par une religieuse nommée Naowaratkotchaporn Simethawong, également connue parmi ses disciples sous le nom de Mère Brahmane. Outre la statue du vagin, le sanctuaire offre également une statue de pénis.
Cette pratique particulière implique que les visiteurs, en particulier les femmes, se prosternent devant les statues des organes génitaux masculins et féminins pour obtenir la bonne fortune.
Selon Naowaratkotchaporn, les actes sont basés sur d’anciens textes astrologiques, appelés « Mahanarm ». Les rituels sont censés remédier aux malheurs, en particulier pour les femmes qui ont subi des avortements et qui ont fait face à des défis difficiles dans la vie, notamment une mauvaise santé et des difficultés financières.
Elle explique « J’ai établi cet endroit comme un sanctuaire pour les femmes en détresse qui ne sont pas sûres de leur chemin dans la vie. Un autre objectif est d’éliminer tout karma négatif. Par exemple, lorsqu’une femme subit un avortement, cela peut mener à une vie difficile. Je crois que le vagin et le pénis représentent des sources de détresse. »
Naowaratkotchaporn a affirmé que de nombreuses personnes étaient venues méditer, observer huit préceptes et prendre un bain sacré pour se débarrasser de la malchance. Chaque personne doit payer 500 bahts pour participer à la cérémonie affirme la nonne.
Naowaratkotchaporn a expliqué que rendre hommage aux sculptures des organes génitaux masculins et féminins n’était pas une pratique inhabituelle. Ces parties du corps symbolisent l’origine et l’abondance de la vie. Cette croyance remonte à 5 000 ans, dans l’Inde ancienne.
Naowaratkotchaporn a ajouté que le culte est né dans la vallée de l’Indus. La cérémonie se déroulait parallèlement aux enseignements traditionnels qui incitaient les femmes à respecter leurs maris. Même si les femmes et les hommes sont égaux de nos jours, de nombreuses femmes participent encore à ces rituels.
Le samedi 20 mai, les autorités locales, un chef de village, des policiers et des représentants de l’ Office national du bouddhisme ont enquêté sur les lieux. Les autorités n’ont pas fermer l’endroit mais ont ordonné de déplacer la grande statue de Bouddha qui se trouvait près des sculptures des organes génitaux pour éviter un éventuel manque de respect envers le bouddhisme.
Lors d’une inspection de suivi, le chef du district de Pak Chong, Kanatchon Sijaroen, a déclaré qu’aucun dommage n’avait été signalé lors du déplacement. Cependant, Kanatchon a chargé le chef du village de superviser le site.
Les populations vénèrent les lingas (pénis) depuis des millénaires dans toute l’Asie. On trouve des pénis bien droits et au bout bien rouge partout en Thaïlande, certains ne sont que des amulettes de 2 cm (portées sur soi), d’autres mesurent un mètre.

Ci-dessous lien vers un charme pour la fertilité en bronze féminin (donc avec vagin apparent) venant du Laos et vieux de 350 ans, dans une boutique en ligne.