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La Thaïlande, connue sous le nom de « Pays du Sourire », se classe à la 49e place sur 147 pays dans le dernier Rapport mondial sur le bonheur. Cela reste insatisfaisant malgré une amélioration de cinq places par rapport à l’année précédente. Plutôt heureux (30e à 40e place), les Thaïlandais ont soudainement été jugés comme peu heureux à partir de 2018, terminant à une terrible 61e place en 2022. Le royaume se retrouve maintenant derrière des voisins comme Singapour et le Vietnam, soulevant des préoccupations quant au bien-être général du pays. Le rapport, publié à l’occasion de la Journée internationale du bonheur, met en lumière une tendance mondiale inquiétante de déclin du bonheur et de la confiance sociale dans des pays comme les États-Unis et certaines régions d’Europe.
La Finlande conserve sa place de pays le plus heureux du monde pour la huitième année consécutive, suivie par d’autres pays nordiques, comme le Danemark et la Suède. Les Pays-Bas restent aussi très bien placés (5e). Ces nations se distinguent par leurs systèmes de protection sociale robustes, leurs soins de santé accessibles et leurs systèmes éducatifs de qualité, qui favorisent des liens communautaires forts et réduisent les inégalités. En revanche, les États-Unis ont chuté à la 24e place, leur plus bas niveau historique, en raison d’un manque de soutien perçu, en particulier chez les jeunes.
La Suisse (13e), la Belgique (14e) et le Canada (18e) sont des pays dont les habitants sont heureux. Le résultat médiocre de la France (33e) montre que les Français sont râleurs et que le pays souffre de maux profonds. Enfin, au Maroc et en Tunisie (112e et 113e), c’est le malheur qui règne.
Le rapport évalue le bonheur en fonction de six facteurs clés :
- Le PIB par habitant : une mesure de la richesse économique.
- L’espérance de vie en bonne santé : reflétant la qualité des soins de santé et des conditions de vie.
- Le soutien social : la perception d’avoir quelqu’un sur qui compter en cas de besoin.
- La liberté de faire des choix de vie : l’autonomie des individus dans leurs décisions.
- La générosité : mesurée par des actes comme les dons à des œuvres de charité.
- La perception de la corruption : dans les institutions publiques et privées.
Des pays comme le Costa Rica et le Mexique ont réussi à entrer dans le top 10 grâce à leurs réseaux sociaux solides et à la confiance dans leurs dirigeants, dépassant ainsi des géants économiques. Le Royaume-Uni, quant à lui, a également vu son classement baisser, 23e, en raison d’un manque d’optimisme chez les jeunes.
Pour améliorer son classement, la Thaïlande doit se concentrer sur le renforcement des liens communautaires, la réduction de la corruption et l’augmentation de la confiance du public. Adopter une attitude plus positive envers ses concitoyens pourrait favoriser des interactions quotidiennes plus harmonieuses et un dialogue politique plus constructif.
Des liens communautaires, cela signifie des crèches ou des clubs de sports pour les enfants. Un dialogue politique plus constructif, cela signifie la possibilité de parler tranquillement de tous les sujets sans avoir peur de voir son parti dissout. La confiance du public concerne principalement l’attitude de la police et des « puissants ».