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Démission, dissolution, coup d’État ? La Thaïlande entre dans une grave crise politique après la défection du Bumjaithai.

thaivisa 19 Juin 2025
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La Thaïlande traverse une crise politique majeure après la décision du parti Bhumjaithai de quitter la coalition gouvernementale dirigée par Paetongtarn Shinawatra. Cette rupture fait suite à la fuite d’un enregistrement audio d’une conversation entre la Première ministre et Hun Sen, président du Sénat cambodgien, perçue comme portant atteinte à la souveraineté nationale et à l’honneur de l’armée. Le parti Bhumjaithai a dénoncé cette atteinte et annoncé la démission immédiate de ses ministres, appelant Paetongtarn à assumer ses responsabilités.

Cette crise survient alors que Bhumjaithai était déjà en désaccord avec le Pheu Thai sur un remaniement ministériel, refusant un échange de portefeuilles jugé inacceptable. Le chef du parti, Anutin Charnvirakul, a rejeté l’offre sans attendre, ce qui a précipité la rupture. Le Pheu Thai va récupérer des ministères, dont l’Intérieur, mais se retrouve désormais avec une majorité fragile.

L’armée royale thaïlandaise a réagi vigoureusement à la polémique, exprimant son soutien au lieutenant-général Boonsin Padklang, critiqué dans la conversation divulguée. Des messages patriotiques ont fleuri sur les réseaux sociaux, rappelant le rôle sacré des soldats et appelant à la défense de la nation. Le discours militaire s’est teinté de nationalisme, renforçant la pression sur le gouvernement.

La situation politique devient explosive : le Pheu Thai n’a que trois options peu enviables — gouverner avec une majorité réduite, convoquer des élections anticipées, ou risquer un renversement, y compris par un coup d’État. Certains observateurs comparent cette crise à celle de 2014, soulignant une erreur stratégique majeure de Paetongtarn et de son père Thaksin, dont le retour d’exil n’aura peut-être pas été si bénéfique pour le royaume.

Enfin, la conversation avec Hun Sen est perçue comme une manipulation politique -de la part de ses opposants ou de la part de Hun Sen lui-même- exposant la Première ministre à des accusations de faiblesse face à un voisin historiquement à fleur de peau. Cette crise révèle les failles profondes du système politique thaïlandais et l’instabilité chronique qui menace son avenir. Le nationalisme militaire, les rivalités partisanes et les erreurs de calcul du clan Shinawatra convergent dans un moment critique pour le pays.

Les ténors politques thaïlandais ont réagi :

Korn Chatikavanij, ancien ministre du parti démocrate, appelle les partis de la coalition à exiger la démission immédiate de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, estimant que la fuite de sa conversation avec Hun Sen constitue une trahison. Si elle refuse, il suggère que tous les partis quittent la coalition. Le Parti démocrate, qui détient 25 sièges, tiendra une réunion cruciale, car son départ ferait basculer la majorité parlementaire en faveur de l’opposition.

Le Pheu Thai réaffirme son engagement envers la souveraineté nationale et appelle à l’unité. Mais les tensions montent : manifestations prévues, blocages routiers, et rhétorique nationaliste en hausse, notamment via des publications de figures du Bhumjaithai et de l’armée. Des vers de l’hymne national sont utilisés pour galvaniser l’opinion publique.

Wiroj Lakkhanaadisorn, parti populaire, critique la Première ministre pour avoir discrédité un commandant militaire dans une conversation avec un gouvernant étranger, contournant les mécanismes diplomatiques officiels. Il estime qu’elle a perdu la confiance du public et appelle à sa démission pour restaurer la légitimité.

En défense, Khattiya Sawatdiphol (Pheu Thai) affirme que Paetongtarn a agi avec sincérité pour éviter l’escalade du conflit avec le Cambodge. Elle plaide pour la stabilité et rejette les appels au coup d’État. Le pays reste suspendu à l’évolution de cette crise politique.

Une hypothèse qui n’a pas encore été évoquée est celle d’une nouvelle coalition, possiblement minoritaire, mais « amicalement soutenue » par l’armée avec Anutin Charnvirakul comme Premier ministre. Cela éviterait un coup d’État, mais permettrait aux « durs » de prendre les rênes.

Bien sûr, tout progrès du Soft Power et toute croissance économique sont largement remis en cause.

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