Trois individus originaires d’Afrique ont été appréhendés en relation avec un réseau de trafic d’êtres humains notoire à Bangkok. Le gang, connu sous le nom de « madame », est accusé d’avoir attiré des femmes africaines vers la prostitution dans la capitale thaïlandaise. On ne connaît pas le nombre de victimes.
Le Département des enquêtes spéciales (DSI) a arrêté un Malien, identifié comme Baba, dans la province de Nong Khai. Par la suite, deux femmes tanzaniennes, Lulu et Zuwena, ont été arrêtées à Bangkok le 2 décembre. Ces arrestations marquent une étape importante dans les efforts déployés par le ministère de la Justice et le DSI pour démanteler les opérations de traite des êtres humains dans le pays.
Le major de police Siriwish Kasemsap, du bureau de lutte contre la traite des êtres humains du DSI, a expliqué la gravité de la situation. « Les membres du gang, se faisant appeler ‘madame’, contraignaient les femmes africaines à se livrer au commerce du sexe, principalement dans les lieux de divertissement le long de Sukhumvit Road . »
Le gang confisquait les revenus des femmes qu’ils avaient fait venir pour « couvrir leurs frais de voyage ». Les trafiquants utilisait la magie noire comme moyen d’exercer un contrôle sur les victimes, selon Siriwish.
Le trio a été officiellement accusé de crime transnational de traite des êtres humains. Le fait qu’ils confisquaient les gains des prostituées s’apparente à du proxénétisme. L’enquête déterminera toute l’étendue du réseau. Puis la justice suivra son cours.
Dans le même ordre d’idées, les agents du Centre de Contrôle de l’Immigration de Phuket (PICC) ont arrêté quatre femmes ougandaises et tanzaniennes qui se prostituaient illégalement dans la province. Des habitants de Phuket ont porté plainte auprès du PICC, quand ils ont vu des femmes étrangères offrir des services sexuels à des visiteurs étrangers Soi Bangla, Patong Phuket.