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Des réfugiés enfin autorisés à travailler en Thaïlande… pour remplacer les Cambodgiens

thaivisa 26 Août 2025
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Photo d'archives d'Amnesty International

Face à une pénurie de main-d’œuvre aggravée par le départ massif de travailleurs cambodgiens — estimé entre 300 000 et 400 000 personnes — la Thaïlande envisage d’autoriser 42 000 réfugiés vivant dans neuf camps à travailler légalement. Cette mesure, examinée par le gouvernement le 26 août, répond à une demande urgente dans les secteurs de la construction, de la pêche et de l’agriculture, fortement dépendants de la main-d’œuvre étrangère.

Parmi les autres solutions envisagées figurent l’emploi temporaire de personnes sous surveillance judiciaire, et l’intégration d’anciens militaires dans les périodes de forte activité saisonnière. Toutefois, ces options nécessitent du temps, des accords bilatéraux et une adaptation culturelle et juridique.

Malgré les récentes initiatives visant à intégrer certains réfugiés dans le marché du travail, la Thaïlande continue de faire l’objet de critiques pour son traitement global des personnes en quête de protection internationale. Le pays n’est pas signataire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, ce qui engendre un vide juridique persistant. En Thaïlande, les réfugiés sont généralement considérés comme des migrants en situation irrégulière, exposés à la détention arbitraire. En l’absence de cadre national clair, la reconnaissance du statut de réfugié repose exclusivement sur des organismes internationaux comme le HCR, sans garantie d’application par les autorités locales.

Les réfugiés originaires de Birmanie, mais aussi les Ouïghours de Chine, les Pakistanais persécutés pour des raisons religieuses, les Syriens ou les Afghans, se retrouvent souvent dans des situations précaires. Nombre d’entre eux sont détenus pendant des années dans des centres fermés ou confinés dans des camps temporaires, sans droit au travail, à la mobilité ou à une intégration durable. Les expulsions forcées vers des pays où ils risquent la torture ou la disparition — comme dans le cas récent des Ouïghours renvoyés en Chine — illustrent les violations du principe de non-refoulement.

Les ONG et le HCR jouent un rôle crucial dans l’identification et l’assistance aux réfugiés, mais leur accès est souvent restreint, notamment dans les centres de détention ou les zones frontalières. En l’absence de réforme structurelle, les réfugiés en Thaïlande demeurent enfermés dans une logique de marginalisation, privés de perspectives durables et exposés à des abus répétés.

L’ouverture potentielle du marché du travail aux réfugiés semble motivée davantage par des impératifs économiques que par une volonté de respecter les droits fondamentaux. Cette approche utilitariste transforme les réfugiés en « réserve de main-d’œuvre » en période de crise.

Cependant, force est de constater que cette initiative représente un progrès important pour les réfugiés qui pourront enfin exercer une activité professionnelle.

Le ministère prévoit également d’enregistrer les travailleurs sans papiers déjà présents en Thaïlande afin de les régulariser, de réduire le travail illégal et d’accroître rapidement la main-d’œuvre.

Enfin, le ministère prévoit de régulariser les travailleurs sans papiers déjà présents en Thaïlande. Cela permettra de réduire le travail illégal. Il convient de rappeler que le statut de migrant illégal n’est pas un choix délibéré : dans bien des cas, les travailleurs ou leurs employeurs ont renoncé à entamer une procédure légale, découragés par la lourdeur administrative et le coût élevé des démarches.

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