
Hier, une vendeuse de sandwichs a porté plainte auprès de la police, demandant de l’aide concernant un prêt de 10 000 bahts qu’elle prétend avoir contracter auprès d’un prêteur informel (comprendre « usurier mafieux ») il y a 12 ans et pour lequel elle prétend avoir remboursé un total de 2,6 millions de bahts, alors qu’elle doit encore donner 280 000 Bt.
« Tassanee », 52 ans, a demandé l’aide de Sai Mai Tong Rod, une organisation de soutien aux victimes des usuriers, dont les représentants l’ont accompagnée à la police pour déposer une plainte officielle.
Elle a déclaré aux médias qu’elle se débattait depuis plusieurs années parce que presque tous les revenus de sa vente quotidienne de sandwichs étaient utilisés pour régler une dette apparemment interminable.
Au cours des trois dernières années, elle a dû payer chaque jour à son créancier 1 000 Bt d’intérêts, le montant dû étant passé de 10 000 Bt à 280 000 Bt car, si elle manque un paiement d’intérêts / versement de 1000 bahts un jour, ces 1000 bahts sont ajoutés au principal toujours dû. Cette règle est évidemment fantaisiste et illégale.
Somyot Pholsuwan, un chef du district de Thanyaburi, a déclaré qu’il inviterait le créancier et le débiteur à des discussions au centre de Damrongtham (le médiateur) sur le règlement de la dette restante.
Il a déclaré que Tassanee s’était inscrite au centre de Damrongtham pour obtenir de l’aide, mais qu’elle ne s’était pas présentée quand elle a été invitée au centre pour le suivi de son cas.
Environ 400 cas de dettes informelles ont été déposés auprès du centre de Damrongtham et 17 cas ont été résolus, a indiqué Somyot.
Il est rapporté que le créancier de Tassanee, qui n’a pas été identifié, a accepté d’annuler la « dette impayée » de 280 000 Bt. Il ne faudrait pas que cela soit considéré comme une victoire puisque si ce que cette dame raconte est exacte, L’usurier devrait lui rendre une partie des 2.6 millions possiblement versés. Si l’usurier annule la « dette » de 280 000 bahts c’est qu’il sait très bien qu’il est hors la loi.