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La mousson se poursuivra cette semaine

Elle « laissait » ses 5 enfants dans un centre commercial avec 40 bahts par jour

thaivisa 11 Déc 2023

Cinq enfants vivaient dans un centre commercial. Leurs parents les y laissaient avec seulement 40 bahts par jour. Les enfants ont été « secourus » par Kan Jom Puan, également connu sous le nom de Kanthasat Pongphaiboonvech, en compagnie d’officiers du ministère du Développement social et de la police de Bang Khen.

Les enfants âgés de un à 12 ans ont été découverts vivant dans l’aire de restauration d’un centre commercial à proximité d’une aire de jeux pour enfants. Ils n’avaient qu’un drap, deux poupées, une poussette, un sac de couches, une boîte de nourriture et une bouteille d’eau.

Les marchands du coin s’occupaient des enfants qui, lorsqu’on les a découverts, semblaient quand même mal nourris et pieds nus. Les policiers ont emmené les enfants et leur mère pour les interroger au poste de police de Bang Khen.

Selon Kan Jom Puan, l’affaire a été révélée après que des citoyens ont signalé avoir vu cinq frères et sœurs abandonnés dans le centre commercial depuis les trois derniers mois. L’aîné, âgé de 12 ans, devait s’occuper des autres, le plus jeune n’ayant qu’un an et devant boire de l’eau au lieu de lait.

Les parents laissaient 40 bahts par jour pour la nourriture, ce qui n’était pas suffisant pour tous les enfants. Heureusement les marchands du food center leur donnait de quoi ne pas mourir de faim mais cependant pas assez puisqu’ils étaient dénutris.

Les investigations préliminaires ont révélé que les parents déposaient les enfants le matin et les récupéraient le soir. La mère a dit un jour aux enfants qu’ils devraient y rester un an avant de pouvoir retourner à l’école.

Cette situation inquiétante a mis la population locale mal à l’aise, car les enfants devraient être autorisés à aller à l’école et ne pas être laissés à eux-mêmes. En conséquence, le Département de l’Enfance du Ministère du Développement a été contacté pour apporter son aide.

À 16h20, le 7 décembre, les agents du Ministère du Développement Social ont eu une conversation avec Malisa, 29 ans, mère de cinq enfants. Elle a révélé que ses enfants étaient âgés de 12, 10, 8, 2 et 1 an.

Les trois premiers sont issus de son précédent mariage et les deux derniers de son mari actuel. La raison pour laquelle elle les laissaient au centre commercial était due à sa situation et au manque d’endroit où s’occuper d’eux. Actuellement, son mari est au chômage et cherche du travail tandis qu’elle travaille comme esthéticienne, gagnant 320 bahts par jour pour subvenir aux besoins de sa famille de sept personnes.

On ne sait pas si le mari cherche effectivement du travail car en traversant la rue il en trouverait, la Thailande n’est pas la France.

On sait en revanche qu’on ne peut pas vivre en Thailande avec le salaire minimum (320 bahts / jour).

L’endroit qu’ils louent n’accepte pas les enfants pendant la journée en raison de plaintes concernant le bruit. Dans un premier temps, elle a laissé ses enfants vivre avec sa belle-famille, qui travaillait dans un restaurant à proximité du centre commercial. Mais plus tard, le restaurant n’a plus permis aux enfants de rester car leurs jeux dérangeaient les clients.

Ne sachant pas où les déposer, elle a décidé de laisser ses enfants au centre commercial, proche de son lieu de travail. Elle les laissait le matin et les récupérait le soir, leur laissant 40 à 60 bahts par jour, sachant que ce n’était pas suffisant. Pendant la journée, elle et son mari venaient alternativement voir les enfants et leur apporter à manger.

Suite à cela, le Ministère du Développement Social prendra en charge les enfants au refuge du Ministère. Même si ses enfants lui manqueront, la mère sait que c’est mieux pour leur avenir.

Malisa prévoit de travailler dur pour économiser de l’argent afin de trouver une place pour ses enfants. Une fois qu’elle sera stable, elle récupérera ses enfants et insiste sur le fait qu’elle souhaite que leurs enfants reçoivent une éducation.

Les trois aînés étudiaient dans la province de Saraburi avant de s’installer ici, mais elle n’a pas encore pu les inscrire dans une école ici. Elle essaie d’économiser de l’argent pour leurs études, a rapporté Sanook.

Changer les enfants d’école en cours d’année est très difficile en Thailande. C’est même difficile pendant un cycle (passer de M2 à M3 par exemple après un changement de province). Cet univers kafkaïen est en partie responsable de l’abandon scolaire.

Cette histoire montre exactement ce qui ne va pas dans l’éducation et le développement durable en Thailande. Les enfants très pauvres doivent pouvoir changer d’école en cours d’année gratuitement. Une maman comme celle-ci doit être soutenue par le gouvernement AVANT d’en arriver à de telles extrémités.

On l’a déjà écrit ici, ce n’est pas qu’une question d’argent, ce sont des crèches et des écoles gratuites avec vraie cantine dont ont besoin des familles. L’accès à un logement pratique pour 7 personnes est également nécessaire. De même que le Bus pour aller à l’école doit redevenir gratuit comme avant le coup d’état de Chan-o-cha.

L’arrestation des enfants telle que racontée dans la presse en thaïe est également un traumatisme.

Au Big C Saphanmai, Soi Phahonyothin 50, M. Kanthat Phongpaiboonwet ou Kan Jom Phalang en coordination avec le lieutenant-colonel Prateep Khammee , M. Supreecha Choklap, un fonctionnaire du Département de l’enfance et M. Narissar Saengkaew, du district de Bang Khen, ainsi que des fonctionnaires du ministère du Développement social ont fait une descente peu discrète. Rien que cette démarche montre que quelque chose ne va pas.

Tous ces hommes sévères ont découvert un espace avec des serviettes sur le sol et 3 enfants qui se prélassaient ; 2 autres étaient assis et faisaient des dessins. Lorsque les enfants ont vu plus de 30 fonctionnaires et journalistes les entourer, ils ont été choqués et ont pleuré.

Le policier a alors apporté une chemise pour cacher le visage des enfants. Puis les responsables du magasin et La mère ont également été amenés à rencontrer les autorités. Puis tout ce petit monde a été emmené au commissariat.

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