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En matière économique, Srettha doit traverser un champ de mines

thaivisa 4 Sep 2023

Aucun état de grâce. Pire encore, certains jugements ont déjà été portés.

Un sondage qui a montré une chute alarmante de la popularité de Pheu Thai et une forte hausse de celle de Move Forward a seulement confirmé que Srettha Thavisin n’inspire pas confiance et que les critiques contre toute erreur même insignifiante, viendront de la gauche, de la droite et du centre.

Un autre sondage montre que les Thaïlandais sont séduits par les mesures promises par Srettha mais ils ne croient pas qu’il pourra les mettre en place.

La seule solution pour réussir serait un bon Cabinet qui fait du bon travail. La mauvaise nouvelle est que ce sera compliqué, compte tenu du nombre de partenaires et de leurs factions.

Chacun jugera les autres au sein du conseil. Certains ministres peuvent sembler « qualifiés » aux yeux de quelqu’un mais être un mauvais choix pour d’autres. Certains ministres déjà en poste n’ont pas spécialement brillé par leur efficacité.

Les politiques publiques contradictoires promises par les « alliés » rendent la mission encore plus ardue.

Mais Srettha a cruellement besoin d’un bon départ car il ne veut pas déclencher d’élections anticipées qui tourneraient au fiasco pour Pheu Thai.

En tant que parti d’opposition, Move Forward ne peut que gagner en popularité. Et même les démocrates moribonds pourraient se refaire une santé car chacun sait qu’ils excellent toujours lorsqu’ils ne sont pas au gouvernement. D’autant que le gouvernement Srettha est d’une fragilité inquiétante.

Un bon Cabinet devra présenter des politiques qui s’adapteront les unes aux autres. Cela ne servirait à rien si un « bon » ministre du Pheu Thai se disputait avec un « bon » ministre de Palang Pracharath sur, par exemple, le salaire minimum journalier.

Les nouvelles et les spéculations sur le nouveau Cabinet ne sont pas encourageantes car les marchandages à l’ancienne furent la règle.

Srettha est également ministre des Finances, ce qui rendra la proposition de « portefeuille numérique » encore plus explosive.

Le contrôle par Pheu Thai du ministère de la Santé publique soulèvera des questions sur la déréglementation du cannabis.

Le ministère de la Justice, quant à lui, sera étroitement surveillé par le prisme de la façon dont il traitera Thaksin Shinawatra.

L’Amérique ou la Chine en matière de politique étrangère ?

Ce ne sont là que des exemples de nombreux conflits potentiels.

On ne peut que s’inquiéter quand les médias définissent le « succès » de la formation du gouvernement de Srettha comme sa capacité à plaire à diverses factions politiques.

Prayut Chan-o-cha était assez populaire au début, mais a vu le pays se retourner contre lui. Il avait une tâche ardue, mais celle de Srettha l’est bien plus.

Tant que la formation du Cabinet doit plaire à des groupes particuliers plus qu’au grand public, aucune véritable « réforme » n’est possible. A cet égard, le sénat décidé à montrer sa capacité de nuisance empêchera tout progrès.

Mais malgré les nombreux défis politiques qui se profilent, les défis économiques sont bien plus importants et pourraient mener à la catastrophe s’ils ne sont pas traités correctement.

Les experts estiment que 2024 sera probablement une année difficile pour l’économie mondiale et que plusieurs problèmes macroéconomiques se présenteront probablement au nouveau gouvernement.

On s’inquiète du positionnement de la Thaïlande en tant que pôle manufacturier en Asie du Sud-Est. Ces dernières années, des pays comme le Vietnam et les Philippines sont devenus de puissants concurrents. Le secteur manufacturier représente une part importante du produit intérieur brut (PIB) or les investissements étrangers pourraient préférer les deux pays sus-nommés.

Cela impacterait non seulement les emplois dans les usines, mais également l’économie dans son ensemble, depuis les chauffeurs de camion qui transportent les marchandises jusqu’aux travailleurs des sous-traitants.

Pour contrer cela, la Thaïlande doit investir dans l’innovation et les technologies avancées donc dans la formation. En s’orientant vers des secteurs à plus forte valeur ajoutée, le pays peut offrir quelque chose que les destinations « à faible coût » ne pourront pas égaler. Cependant, le régime s’est toujours refusé à éduquer correctement son peuple pour éviter qu’il ne prenne conscience de la situation. Malheureusement pour lui, les jeunes comprennent ce qu’il se passe grâce aux réseaux sociaux et enragent d’autant plus de ne pas avoir droit à des écoles et universités où l’on apprend quelque chose.

Le ralentissement économique en Chine pose un autre défi macroéconomique. Lorsque l’économie chinoise souffre, ses consommateurs ont moins d’argent à dépenser en biens importés et en voyages internationaux. Pour la Thaïlande, cela signifie moins de touristes et une demande réduite pour ses exportations. La réduction du tourisme affecte non seulement les compagnies aériennes et les hôtels, mais également les innombrables petites entreprises qui dépendent des dépenses touristiques. De même, la diminution des exportations signifie une diminution des commandes aux usines, ce qui a un impact sur tout, des emplois manufacturiers à l’expédition et à la logistique. Ce qui rend la situation encore plus urgente, c’est que la Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux de la Thaïlande. Ainsi, tout contretemps économique en Chine pourrait avoir pour conséquence une économie thaïlandaise moins robuste.

De l’autre côté du Pacifique, l’incertitude économique aux États-Unis ajoute de l’incertitude. Cela se traduit par une diminution des investissements dans les entreprises thaïlandaises et éventuellement par une monnaie thaïlandaise plus faible. Une monnaie plus faible pourrait rendre les importations plus chères, affectant le coût de la vie et pouvant conduire à l’inflation.

Enfin, la hausse du taux de chômage parmi les nouveaux diplômés en Thaïlande ne peut être ignorée. Lorsque les jeunes ne trouvent pas d’emploi, ils ne sont pas simplement inactifs ; ils ne contribuent pas non plus à l’économie en dépensant et en payant des impôts. La situation est aggravée par la nature monopolistique de certains secteurs de l’économie thaïlandaise. Quelques conglomérats qui font partie du régime et qui dominent le marché peuvent étouffer l’innovation. Pour cette raison, les conglomérats non plus n’ont pas intérêt à de ce que le peuple soit éduqué.

Plus que toute exposition politique, l’incapacité à résoudre ces problèmes économiques pourrait sonner le glas du gouvernement de Srettha Thavisin. Les défis sont bien entendu aggravés par les défis politiques auxquels le cabinet est déjà confronté, on en reparlera par ailleurs. Khun Srettha doit maintenir ses partenaires de coalition dans le rang et limiter non seulement la corruption réelle mais aussi la perception qu’en a l’opinion publique. Tous les Thaïlandais ne sont peut-être pas d’accord avec la façon dont ce gouvernement est formé, mais tous devraient espérer que Khun Srettha réussira à gérer les défis économiques qui se présentent.

Le gouvernement devrait stimuler la croissance économique à court terme avec des politiques sociales pour réduire les inégalités dans la société, ont déclaré des universitaires lors d’un séminaire organisé par l’Association des journalistes thaïlandais.

Nonarit Bisonyabut, de l’Institut thaïlandais de recherche sur le développement, a exhorté le gouvernement à revoir son projet de distribution d’argent numérique de 10 000 bahts à tous les Thaïlandais âgés de 16 ans et plus, affirmant que cette politique risquait de provoquer une hausse de l’inflation. Cette politique bénéficie d’un large soutien du public, même si elle suscite des inquiétudes chez certains économistes.

M. Nonarit a exhorté le gouvernement à consacrer son budget à d’autres politiques sociales qui permettraient de mieux s’attaquer à la cause des inégalités dans le pays.

Par ailleurs, Tanit Sorat, de la Confédération des employeurs thaïlandais, a déclaré que M. Srettha possède les compétences nécessaires pour sortir le pays de sa crise économique prolongée.

Cependant, M. Tanit a déclaré que M. Srettha devait se concentrer sur les affaires économiques, car sous l’administration précédente – issue du coup d’État de 2014 – le pays accordait trop d’attention aux questions de « sécurité » et de propagande.

M. Tanit a déclaré qu’il serait difficile pour le gouvernement de proposer des mesures rapides pour résoudre les problèmes les plus urgents du pays, notamment la croissance atone, l’endettement croissant des ménages et la chute des exportations.

Il a exhorté le gouvernement à reconsidérer son engagement d’augmenter le salaire minimum journalier à 600 bahts, ajoutant qu’il devrait donner aux entreprises jusqu’en mai de l’année prochaine pour se conformer au salaire minimum de 25 000 bahts pour les diplômés universitaires.

« Pour stimuler l’économie, le gouvernement doit améliorer les compétences de la main-d’œuvre et fournir aux travailleurs une protection sociale adéquate », a-t-il déclaré. Mais le régime s’oppose à toute amélioration des compétences du peuple.

Kiatanantha Lounkaew, de l’Université Thammasat, a déclaré que le gouvernement devrait améliorer l’éducation pour répondre aux demandes de l’industrie. La nomination au ministère de l’éducation d’un frère Chidchob (Bumjaithai), montre que le gouvernement, otage du régime dans ce domaine, n’a aucune intention « d’améliorer l’éducation ».

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