
Le 14 juin, une attaque à la bombe a frappé une patrouille paramilitaire dans le district de Si Sakhon, province de Narathiwat, faisant un mort et cinq blessés. La victime, Amru Sama-ae, appartenait à l’unité mobile 4916. L’engin explosif, déclenché à 20h50 dans la zone du pont de Sri Banphot, a causé des blessures bénignes à des éclats d’obus aux bras et au visage pour cinq autres membres de la patrouille. Tous les blessés ont été transférés vers l’hôpital Narathiwat Rajanagarindra après un premier passage à l’hôpital Si Sakhon.
Parmi les blessés figurent notamment :
– Angsakon Suksaman, 23 ans (éclats au bras)
– Abdulroman Jijai, 36 ans (atteint au sourcil, cou et bras gauche)
– Trois autres soldats souffrant de symptômes auditifs ou thoraciques.
Les fortes pluies ont retardé les investigations, obligeant l’unité ad hoc à repousser son intervention.
Ces événements rappellent la persistance des violences dans les provinces frontalières du sud de la Thaïlande, où les autorités font face à une insécurité chronique attribuée à des groupes insurgés. La répétition des attaques, leur sophistication, et leur impact sur les forces paramilitaires soulignent la nécessité d’une vigilance accrue et d’une coordination renforcée entre les forces de sécurité.
MàJ : Lundi 16 au matin, deux attaques séparées dans les provinces de Pattani et Narathiwat ont coûté la vie à une femme musulmane, soupçonnée par les insurgés de collaborer avec les autorités, et blessé un autre ranger bouddhiste.
À Pattani, six assaillants déguisés en femmes ont tiré sur deux civiles devant une maison proche d’une mosquée. Nurison Dohloh, employée temporaire d’un projet gouvernemental, a succombé à ses blessures, tandis qu’une seconde femme a été blessée à la jambe. Ces violences semblent viser à dissuader toute coopération locale avec l’État.