
Sony a confirmé la fermeture de son usine de téléphonie mobile à Pékin et le transfert de sa production en Thaïlande, dans le cadre d’une vaste réorganisation visant à réduire les coûts. Cette décision accompagne la fusion de ses divisions dédiées à l’imagerie, à l’audio, à la vidéo domestique et aux communications mobiles. Le groupe prévoit de diviser par deux ses effectifs dans le secteur des smartphones, avec une majorité des suppressions de postes concentrées sur le site de Pékin.
Malgré les pertes persistantes de sa branche mobile, Sony maintient son engagement sur ce marché, qu’il considère comme stratégique dans sa vision « One Sony ». La gamme Xperia, en recul face à la concurrence d’Apple, Samsung, Huawei et Xiaomi, se recentre désormais sur des marchés comme le Japon, Taïwan, Hong Kong, l’Asie du Sud-Est et certaines régions d’Europe.
Sony assure que cette restructuration n’affectera pas sa présence commerciale en Chine, où elle continuera à proposer des services liés à la téléphonie mobile. La production à Pékin cessera d’ici fin mars, et les employés ont été informés de la possibilité de résilier leur contrat, conformément aux procédures légales locales.
Sony dispose déjà d’une usine en Thaïlande située dans le parc industriel de Bangkadi, à Pathum Thani, entre Future Park et le Chao Phraya. C’est dans cette installation que sont assemblés certains produits électroniques, notamment des appareils photo, et elle est également mentionnée comme site de production pour les smartphones. Il est donc probable que la ligne de production transférée depuis Pékin s’intègre ou s’étende au sein de cette usine de Bangkadi.
Autre bonne nouvelle, Panasonic Industry investira près de 100 millions d’euros pour doubler sa production de matériaux Megtron dans son usine d’Ayutthaya, en Thaïlande, d’ici cinq ans. Ces matériaux stratifiés sont essentiels aux circuits imprimés multicouches, notamment pour les serveurs d’IA et les équipements réseau. L’extension de l’usine couvrira 19 400 m² et intégrera des technologies d’automatisation et d’efficacité énergétique. La mise en service est prévue pour novembre 2027, avec une production à grande échelle attendue fin 2028.