Outre le problème des mafias, Le Bureau de l’immigration a également exprimé son inquiétude concernant les files d’attente à l’aéroport de Suvarnabhumi causées par le grand nombre d’arrivées chinoises censées bénéficier de l’exemption de visa. Les officiers demandent des couloirs spéciaux pour les touristes chinois et promettent de fournir 200 officiers supplémentaires pour répondre à la demande.
La police affirme que la nouvelle politique ordonnée par le nouveau gouvernement Pheu Thai visant à offrir une exemption de visa aux visiteurs chinois à partir du 1er octobre permettra à davantage de criminels chinois d’entrer dans le royaume.
Lundi, des officiers supérieurs du Bureau de l’immigration se sont rendus en Chine pour y rencontrer des responsables de la police afin de minimiser la menace à partir du 1er octobre.
Le général Panthana Nuchanart, numéro deux de l’immigration, a déclaré aux journalistes que l’immigration remettrait en place un système de surveillance utilisée sous l’ère Covid pour les arrivées chinoises.
Cependant, les officiers supérieurs du Bureau de l’immigration de la police royale thaïlandaise ont clairement indiqué lundi qu’ils étaient prêts à appliquer la politique du Premier ministre Srettha Thavisin visant à accorder une dispense de visa aux touristes chinois à partir du 1er octobre.
Cette décision, une mesure à court terme visant à stimuler le tourisme étranger, devrait entraîner une augmentation du nombre de visiteurs chinois dans le royaume cette année de 700 000 personnes. Actuellement, les arrivées en provenance de Chine déçoivent en raison de contrôles stricts, décourageants et dissuasifs introduits en mai de cette année après une vague de criminalité chinoise en Thaïlande.
La police voit une Corrélation entre le nombre de visiteurs chinois entrant en Thaïlande et les niveaux de criminalité observés à Bangkok.
Cette criminalité chinoise largement médiatisée Chine nuit, non pas à la Chine, mais à la Thailande. Les réseaux sociaux chinois suggèrent aux Chinois de ne pas visiter le royaume par peur d’être kidnappé ou assassiné.
Cependant force est de constater que les Chinois sont effectivement très violents envers les Chinois en Thailande.
La police du Bureau de l’immigration se rend à Pékin pour demander à la police chinoise d’éliminer les éléments indésirables avant qu’ils se rendent en Thailande.
Depuis la pandémie de COVID-19, des dizaines de milliers de Chinois se sont installés en Thaïlande pour créer des entreprises liées à la criminalité.
À l’heure actuelle, de nombreux ressortissants chinois sont impatients de déplacer leurs fonds et leurs actifs à l’étranger étant donné l’implosion de l’économie du pays et également la répression contre la dissidence et la criminalité.
Cette décision visant à stimuler le tourisme en Thailande intervient à un moment où la reprise économique thaïlandaise est au point mort avec un déficit du compte courant de 444,94 millions de dollars en juillet et une baisse massive des exportations qui ne peut pas être compensée par les revenus touristiques.
Les agents du Bureau de l’immigration s’inquiètent qu’un grand nombre d’arrivées chinoises ne submergent ses installations, en particulier aux heures de pointe.
À l’aéroport de Suvarnabhumi, un officier de l’immigration, Panthana Nuchanart, a souligné qu’il y avait actuellement 119 guichets d’immigration et que la police a été informée par les aéroports de Thaïlande (AOT) qu’il n’était pas possible d’augmenter l’espace disponible pour de telles installations pour le moment.
Le général Panthana a également expliqué que le Bureau de l’Immigration prévoyait de déployer un système de « flicage » un peu similaire à celui du Phuket Sandbox pendant la crise du COVID-19 qui permet au Bureau de l’immigration de suivre plus efficacement les visiteurs dans tout le royaume. On suppose que ce flicage ne concernera en priorité que les Chinois.
La police de l’immigration souhaite que la période d’exemption de visa qui permettra à davantage de mafieux chinois d’entrer dans le royaume à partir du 1er octobre prenne fin rapidement.
On comprend aussi que les dictatures ne peuvent pas garantir moins de criminalité que les démocraties.
