L’ancien petit ami d’une Birmane dont le corps a été retrouvé dans un étang derrière un temple en ville de Nakhon Si Thammarat, province la plus violente du pays a été arrêté.
Le tribunal provincial de Nakhon Si Thammarat a émis mardi un mandat d’arrêt contre le Thaïlandais Pitthaya Bunyatsak, 27 ans, pour meurtre avec préméditation et dissimulation d’un corps.
Thuzar Aung, connue sous le nom de Nong Sa, 32 ans, travaillait dans le café d’un grand magasin à Nakhon Si Thammarat. Elle était également une influenceuse reconnue. Elle a disparu le 4 mars et son corps a été retrouvé dans un étang derrière Wat Thao Khod une semaine plus tard, lundi. Elle avait reçu trois coups de couteau, un à la gorge et deux à la poitrine.
Les enquêteurs de la police ont déclaré que M. Pitthaya, alias Nai, était l’ancien petit ami de la victime et le principal suspect. Il n’avait pas été revu depuis le 4 mars et aurait également volé à la victime un collier en or pesant 3 bahts et l’aurait vendu à un magasin d’or.
Il a laissé sa moto garée devant le logement de la victime et s’est rendu en moto-taxi jusqu’au terminal de bus provincial où il était monté à bord d’un autocar pour Phuket. Il est descendu dans la province de Krabi.
Un ami proche de Thuzar Aung a déclaré mardi que M. Pitthaya avait emprunté environ 100 000 bahts à la victime. Après avoir mis fin à leur relation, elle lui avait demandé de rembourser l’argent. Il ne l’a pas fait.
Une équipe de détectives du poste de police de Muang Khon a finalement arrêté Pitthaya, le 12 mars à 17 h, chez un parent dans le district de Thung Yai, à la limite entre les provinces de N S Thammarat et Krabi.
Il a avoué et invoqué la jalousie pour justifier le féminicide.
Le colonel Kittichai Krainara, surintendant du poste de police de Nakhon Si Thammarat, reste circonspect. En effet, les peines sont moins sévères pour les crimes passionnels que pour les crapuleux. L’enquête continue alors que Phittaya est détenu.
La police soupçonne qu’une histoire d’amour et de jalousie pourrait être à l’origine de la mort d’une millionnaire et de sa secrétaire à Hua Hin, province de Prachuap Kiri Khan. Ces soupçons sont apparus après que l’ami de la secrétaire a informé les policiers que les deux femmes partageaient une relation qui allait au-delà de simples collègues et amis.
Les cadavres de deux femmes thaïlandaises ont été retrouvés dans la chambre de la résidence de Suphatta Suwantanon à Hua Hin. Suphatta, la millionnaire âgée de 64 ans avait été blessée par balle à la poitrine. Pendant ce temps, sa secrétaire de 46 ans, Suphawadee Hilt, a également été retrouvée décédée, après s’être suicidée en se tirant une balle dans la tête.
Suphawadee a laissé une lettre affirmant qu’elle avait accidentellement abattu son amie et décidé de se suicider pour éviter des accusations et des complications.
Le surintendant du poste de police de Hua Hin , Kampanart Na Wichai, a rapporté qu’un premier résultat d’autopsie a montré que Suphatta était décédée au moins sept jours avant que son fils ne découvre son corps et que Suphawadee s’était suicidée deux jours après la mort de Suphatta. L’arme utilisée appartenait à Suphawadee. Elle l’a acheté il y a cinq ans et en était légalement propriétaire.
Les policiers ont vérifié les caméras de vidéosurveillance de la maison et ont confirmé qu’aucune autre personne n’était impliquée dans leur mort.
Kampanart a déclaré que les policiers n’avaient pas encore déterminé le motif de leur mort. Ils n’ont pas exclu la possibilité d’un accident, comme Suphawadee l’affirme dans sa lettre, mais ils privilégient le meurtre – suicide.
Kampanart a révélé que la police avait étudié les comptes de réseaux sociaux de Suphawadee et découvert un message évoquant la tristesse de sa vie amoureuse.
A Udon Thani , un jardinier a trouvé trois corps allongés côte à côte , à la suite d’un meurtre – suicide impliquant un policier à la retraite . Les victimes sont la propriétaire et sa sœur. Tout ce petit monde devait célébrer une pendaison de crémaillère et un anniversaire le 14 mars.
Le colonel Pattanawong Janphol, chef du poste de police d’Udon Thani, a été informé d’une fusillade qui a coûté la vie à trois personnes dans une maison de la zone de Non-Duea, mardi vers 8 heures du matin. La police, les secouristes et les médecins légistes se sont immédiatement rendus sur les lieux pour enquêter.
La tragédie s’est déroulée dans une luxueuse résidence mi-bois mi-béton située dans un vaste domaine. Les corps ont été retrouvés par le jardinier Pibul, âgé de 50 ans, lors de son embauche matinale.
La propriétaire de la maison, Suthathip, 52 ans, sa sœur Pimpila, 62 ans, et l’officier à la retraite de 63 ans, Somdet, un ami proche de la propriétaire, gisaient tous morts. Chacun d’eux avait été abattu avec un pistolet 9 mm, qui a été trouvé entre les jambes de Somdet, ce qui laisse supposer qu’il a retourné l’arme contre lui-même après avoir tué les deux femmes.
Ces trois personnes vivaient ensemble depuis près d’une décennie. Suthathip avait reçu une balle dans la bouche et la balle est ressortie par la tête.
Pimpila a subi trois blessures par balle à la bouche, à l’épaule et à la taille.
Somdet semble être mort par la balle qu’il s’est tiré dans la tempe. Les enquêteurs ont récupéré cinq douilles de 9 mm ainsi que dix autres balles.
Un conflit domestique entre Suthathip et Somdet pourrait l’avoir incité à perpétrer un double féminicide.
L’officier aurait pu devoir de l’argent à ses ex-collègues policiers, ce qui aurait conduit à une dispute avec les deux femmes selon KhaoSod qui n’est sûr de rien.
Les voisins sont sous le choc car on préparait une célébration combinée d’anniversaire et de pendaison de crémaillère le 14 mars dans la maison.