Dans la province de Nong Bua Lamphu un Thaïlandais a avoué le meurtre de Kulap Kaenthao, la grand-mère de sa femme. L’homme, Watthayu, semble-t-il plein de remords, a admis le crime à la suite d’une vive dispute avec sa femme, Chanthana, également connue sous le nom de Nam.
Le crime s’est déroulé à Ban Thung Pho, canton de Non Sa-at, district de Si Bun Rueang.
Watthayu a tenté de fuir avec son pickup mais a percuté Waewta Kloi Chaiyaphum la sœur de la grand mère défunte, la tuant sur le coup. Avec avoir tué ces deux femmes et sans voiture en état de marche, il a volé une moto.
Mais la chasse à l’homme s’est terminée lorsque des ouvriers l’ont repéré près d’une usine de glace, à seulement 15 kilomètres de la scène du crime.
Lundi, vers 16 heures, ces employés d’une usine de glace ont identifié l’homme ressemblant au suspect grâce aux photos publiées en ligne et ont prévenu la police.
Le suspect, vêtu d’un short noir et torse nu, a été filmé par des caméras de surveillance cachées près de l’usine du village. Les ouvriers ont envoyé ces images à la police.
Chanthana a confirmé que l’homme sur les images était bien son mari, Watthayu. La police s’est rapidement rendue à l’usine de glace. Watthayu s’est rendu aux autorités sans résistance puis il a conduit la police jusqu’à la moto qu’il avait volée et à l’endroit où il a jeté l’arme du crime, à seulement 100 mètres de sa cachette.
Watthayu a raconté à la police et aux journalistes que le conflit avec sa femme s’est intensifié lorsque sa grand-mère, Kulab, l’a morigéné à propos de leurs problèmes conjugaux, lui suggérant une séparation. Dans un accès de rage, Watthayu a utilisé un couteau pour agresser les proches de sa femme.
S’enfuyant sur la moto volée, il est finalement tombé en panne d’essence près de l’usine de glace où il a décidé de se cacher, envisageant de se rendre depuis la veille au soir mais manquant de téléphone pour contacter les autorités.
Chanthana a exprimé son chagrin, se sentant responsable d’avoir appelé sa grand-mère sur les lieux du crime. Elle a révélé qu’elle avait rencontré l’homme via une application de rencontres après la fin de son précédent mariage.
En raison du caractère instable de Watthayu et des abus fréquents qu’elle subissait, Chanthana voulait de mettre fin à leur relation. Elle affirme qu’elle ne pardonnera jamais le meurtre de sa grand-mère, qui l’avait élevée depuis son enfance après la séparation de ses parents.
La police a arrêté une Thaïlandaise pour la mort de sa petite amie après que son squelette brûlé a été découvert dans une décharge de la province de Khon Kaen . La suspecte a admis avoir incinéré sa petite amie, mais a nié le meurtre, affirmant qu’elle était décédée d’une maladie congénitale.
Le squelette brûlé d’une femme a été découvert le 18 février dans une décharge du district de Warng Noi à Khon Kaen. Les agents du poste de police de Waeng Noi recherchaient les proches de la défunte pour l’identifier.
La police a mené une enquête plus approfondie et interrogé les personnes vivant à proximité de la décharge jusqu’à apprendre qu’une voiture suspecte, un SUV Honda Jazz blanc avait stationné près de la décharge dans la soirée du 17 février.
La police a vérifié les images de vidéosurveillance et a réussi à identifier la propriétaire de la voiture comme étant une femme de 47 ans nommée Benyapha Parnphanprapa. Cependant, Benyapha a disparu de son domicile dans la province de Samut Prakarn et la voiture était utilisée par sa petite amie, une femme de 39 ans nommée Paijit Khonkid.
La police s’est rendue au domicile de Paijit à Khon Kaen et l’a interrogée jusqu’à ce qu’elle admette avoir mis le feu à Benyapha dans la décharge. Paijit a affirmé que Benyapha s’était étouffée avec sa nourriture alors qu’elles dînaient chez Benyapha dans la province de Samut Prakarn.
Paijit a affirmé que Benyapha souffrait d’une maladie congénitale et qu’elle s’étouffait souvent avec la nourriture. Le jour du drame, Benyapha se reposait dans sa chambre après s’être étouffée avec de la nourriture. Paijit a déclaré qu’elle était allée la voir et avait découvert que Benyapha était déjà morte.
Paijit a déclaré qu’elle avait peur d’être arrêtée pour cette mort, alors elle a déposé son cadavre dans le SUV et s’est rendue à Khon Kaen. Paijit a déclaré qu’elle n’avait pas dit à sa famille que le corps de Benyapha se trouvait dans la voiture et elle a utilisé la voiture comme d’habitude.
Paijit a déposé son fils adoptif de cinq ans à l’école le matin et est venue le chercher le soir. Ensuite, elle a emmené le garçon et le corps à la décharge, a laissé le garçon jouer à des jeux sur son téléphone portable et a brûlé le corps de Benyapha. Bien sûr, l’enfant ne savait pas qu’il y avait un cadavre dans le coffre.
On ne sait pas pourquoi elle n’est pas allée à la décharge seule, sans l’enfant.
Paijit a déclaré qu’elle a transporté le corps de sa petite amie jusqu’au bord de la décharge et l’a poussé avec deux pneus au fond du trou. Elle est ensuite descendue et a mis le feu au corps. Elle a déclaré avoir passé environ 10 minutes sur les lieux, puis être repartie.
Les aveux de Paijit ont scandalisé les internautes thaïlandais qui s’inquiètent de la santé mentale du garçon.
La police n’a pas été convaincue par les aveux de Paijit en raison de plusieurs contradictions avec les résultats de l’autopsie et d’autres indices.
L’autopsie a montré des signes d’agression physique. Il n’y avait également aucune trace de nourriture chez Benyapha à Samut Prakarn.
En outre, la police a vérifié l’historique des recherches de Paijit sur Internet et a découvert qu’elle avait recherché des informations sur l’odeur des cadavres et sur la manière de brûler un corps.
La police a révélé que le conflit entre Paijit et Benyapha avait commencé il y a quelques années lorsque Paijit s’était déclarée hétérosexuelle.
Paijit est actuellement en garde à vue en attendant un nouvel interrogatoire. Selon la Troisième chaîne, elle montrait des signes de stress important et refusait la nourriture offerte par les policiers. Les autorités surveillent de près Paijit pour éviter un suicide.
