Un meurtre s’est produit dans la province de Surin lorsqu’un homme de 67 ans a tué son compagnon de boisson de 58 ans en le frappant avec un bloc de béton. L’homme a traîné le corps avec une moto avant de le jeter dans un canal.
Les faits se sont produits dimanche vers 18h05. La police a signalé que le suspect Thip et la victime Wantong buvaient ensemble lorsqu’une dispute a dégénéré, conduisant à l’agression mortelle.
Thip aurait utilisé un bloc de béton pour frapper Wantong à la tête, puis lui aurait attaché une corde autour du cou et l’aurait traîné avec une moto jusqu’à un pont entre les villages de Ta Mao et Ta Piang, canton de Ta Tum, district de Sangkha, Province de Surin.
Le corps a été jeté à l’eau sous le pont pour dissimuler le crime.
La police a appréhendé Thip peu de temps après et il a depuis été accusé de meurtre avec préméditation et de dissimulation de corps.
Les journalistes se sont rendus au domicile de la victime, alors que la famille et les amis se préparaient pour les cérémonies funéraires.
La fille unique de Wantong, Kamkaew, 21 ans, affirme : « L’agresseur a agi avec une telle cruauté. Je ne lui pardonnerai jamais. Il n’est même pas venu demander pardon à l’esprit de mon père. Qu’a fait mon père pour mériter un sort aussi cruel ? J’exhorte la justice à imposer la sanction la plus lourde possible. Nous pensons que mon père était encore en vie lorsqu’il a été traîné, souffrant énormément avant de mourir dans l’eau. »
Teuk, 74 ans, ne sait pas à quelle fréquence Thip et Wantong buvaient ensemble. Ils buvaient rarement chez lui mais s’y étaient réunis hier après-midi.
Teuk faisait la vaisselle lorsque le drame s’est produit. Quand il est revenu, il a trouver une scène de crime, Wantong étant grièvement blessé, le visage ensanglanté. Choqué, il s’est immédiatement précipité pour informer le chef du village et les autorités locales.
À son retour, le corps de Wantong avait disparu. Il a été découvert plus tard sous un pont, à environ 200 mètres du domicile de Teuk.
Le colonel Yuthana Jaturarat, chef du poste de police de Sangkha, a révélé que le suspect avait été emmené plus tôt dans la journée pour une reconstitution et que cela s’était déroulé sans problème.
La police attend les résultats de l’autopsie pour confirmer si la victime était en vie lorsqu’elle a été traînée par une moto.
Une violente altercation impliquant une épée et un couteau a éclaté lundi soir à Karon, Phuket. Un Français et un Thaïlandais sont grièvement blessés. La dispute qui a débuté tard dans la soirée, a rapidement dégénéré d’un échange verbal tendu à une confrontation physique dangereuse.
Selon la police de Karon, l’épisode a commencé vers 21h30 lundi lorsque M. Jirasak ‘Mun’ Thonghor, un habitant du coin, aurait jeté une bouteille de bière dans la maison de M. Arnaud Cezard, un ressortissant français de 50 ans. M Cezard a jugé qu’il s’agissait d’une provocation qui a donné lieu à une violente dispute, rapidement devenue incontrôlable. On ne sait pas si, du côté du Thaïlandais, il s’agissait d’une provocation ou de simple bêtise.
Le combat a eu lieu près de Soi Green Drinking Water, où les deux hommes se sont armés, l’un d’un couteau et l’autre d’une épée. La police n’a pas encore confirmé qui brandissait quelle arme, mais la confrontation est rapidement devenue violente puis sanglante, ce qui a nécessité pour les deux hommes des soins médicaux immédiats.
M. Cézard et M. Thonghor ont été transportés d’urgence dans des hôpitaux séparés. Si M. Cézard s’est rétabli depuis, M. Thonghor reste dans un état plus critique et est actuellement intubé. Le colonel Khundet Na Nongkhai a informé les médias locaux que les enquêtes en cours se concentrent sur l’origine du différend et les détails de l’altercation.
Les autorités examinent désormais les images de vidéosurveillance et recueillent des témoignages pour reconstituer le déroulé des événements. Le résultat de l’enquête déterminera si des poursuites judiciaires seront engagées contre l’une ou les deux parties impliquées.
Il semble que, à Phuket, les étrangers et les Thaïlandais ont de plus en plus de mal à se supporter les uns les autres. Surtourisme ? Xénophobie ? Sentiments de supériorité des étrangers ? Stupidité inhérente à l’espèce humaine ?
