Cette nouvelle avait déjà été évoquée à demi-mot. Elle se précise. Nous en reparlerons car cette démarche concerne les touristes de pays francophones comme la Suisse, la Belgique, le Canada, le Maroc et la France.
La Thaïlande surveille davantage ses frontières avec un nouveau système d’autorisation électronique de voyage (ETA), en amont, qui devrait être lancé entre décembre de cette année et juin 2025. Ce système sera obligatoire pour tous les étrangers exemptés de visa entrant dans le pays par voie aérienne, terrestre ou maritime.
Bien qu’il ne s’agisse pas techniquement d’un visa, l’ETA agira comme un contrôle de sécurité informatisé, similaire au programme ETIAS pour les pays Schengen. Il est conçu pour renforcer la sécurité, freiner la migration illégale et surveiller les risques sanitaires.
Les visiteurs étrangers recevront par e-mail une confirmation de leur approbation ETA, généralement dans les 24 heures. Cependant, le diable se niche dans les détails or le ministère des Affaires étrangères ne les a pas révélés. On ne sait pas quels documents seront requis, même s’il est probable que les voyageurs devront présenter une preuve d’hébergement, un peu comme les systèmes en vigueur en Malaisie et au Cambodge. Cela pourrait aussi n’être qu’un formulaire sans preuve d’hébergement à fournir.
Actuellement, la Thaïlande offre l’entrée sans visa aux citoyens de 93 pays et ce, pour 60 jours. Cette période peut être prolongée jusqu’à 90 jours dans un bureau d’immigration local, et les étrangers peuvent utiliser un nouveau passage à la frontière pour remettre leur compteur à zéro – une échappatoire que beaucoup voudrait utiliser indéfiniment. Mais avec le nouveau système ETA, des restrictions pourraient / devraient limiter voire empêcher ces entrées consécutives.
L’ETA devrait être gratuite et sera délivrée via le portail électronique du gouvernement, www.thaievisa.go.th. Une fois approuvés, les voyageurs peuvent franchir les portes d’immigration électroniques à l’aide d’un code QR. Le système effectuera également des vérifications des casiers judiciaires et de l’authenticité des passeports. Cela devrait faciliter le travail des policiers de l’immigration aux aéroports et fluidifier les passages.
On ne sait pas si les compagnies aérienne vérifieront l’ETA à l’embarquement.