La commission parlementaire ad-hoc a annoncé mercredi avoir appris qu’il n’y avait que 180 « personnes influentes » actives dans le pays, et que 10 provinces en étaient totalement exemptes.
Le député Korawee Prissananantakul (Bhumjaithai), président de cette commission, a déclaré que l’information provenait du vice-ministre de l’Intérieur Chada Thaised (Bhumjaithai) et des représentants de l’administration provinciale, qui ont rencontré la commission au Parlement mercredi.
M. Chada supervise la campagne nationale du gouvernement visant à réprimer les personnes influentes (une métaphore pour « mafieux »). M. Chada a avoué avoir été une personne influente mais il prétend s’être rangé.
M. Korawee explique que la délégation de M. Chada a déclaré que 180 personnes influentes étaient toujours actives et que les autorités ont également répertorié 625 anciennes personnes influentes qui avaient accepté de cesser les extorsions et autres crimes.
Les autorités doivent encore élaborer des mesures pour « calmer » les personnes influentes encore actives, a-t-il déclaré. Les autorités continueraient à surveiller le comportement des 625 personnes qui prétendent s’être rangées du côté de la loi.
M. Chada a signalé que des personnes influentes opéraient dans 66 provinces et que les 10 autres provinces en étaient exemptes. Personne n’a nommé les provinces, a expliqué M. Korawee, car ces informations sont « classifiées ».
Le ministère de l’Intérieur a défini les personnes influentes comme celles qui contraignent autrui par la violence physique ou mentale, la privation de liberté (enlèvements), l’atteinte à leur réputation ou à leurs biens (extorsions), a déclaré M. Korawee.
