
Le comité de la police NATIONALE a voté par 12 voix contre 0 en faveur du maintien d’un ordre émis par le chef de la police par intérim, en avril dernier, le général Kitirat Phanphet, qui a limogé temporairement le général Surachate Hakphan, accusé d’être lié à des sites de jeux d’argent en ligne.
Le Premier ministre Srettha Thavisin avait transféré le chef de la police nationale Le général Torsak Sukwimon et Le général Surachate à des postes inactifs en mars. Si le premier a été autorisé à reprendre ses fonctions la semaine dernière, la décision concernant Surachate restait totalement cryptique.
Lors d’une réunion de la Commission de police présidée par Srettha, ses membres ont examiné si l’ordonnance de licenciement concernant le général Surachate était légale. Srettha a passé trois heures à tenter de persuader la commission d’annuler l’ordre de licenciement. En vain. Il a été sèchement renvoyé dans ses buts par un score de 12 à 0. Les officiers de police de haut rang participant à la réunion refusent de voir Surachate revenir.
Comme la semaine dernière, la décision reste très floue. Si les policiers ont confirmé que Surachate était limogé, on ne sait pas si c’est temporaire ou définitif.
Surachate est persuadé que s’il est réintégré il deviendra chef de la police en octobre 2024 et c’est exactement ce que ne veulent pas ses collègues. Surachate les accuse de lui barrer la route. Le général Surachate a menacé lundi de porter plainte pour malversation contre le Premier ministre s’il ne parvenait pas à faire révoquer l’ordre le limogeant. C’est sans doute pour cela que Srettha s’est battu pour lui.
Mardi, Surachate a déposé une plainte en diffamation contre le général Winai membre de la commission de police qui répond que cette plainte avait pour but d’influencer le vote de mercredi. Là aussi, en vain.
Jeudi, Surachate a annoncé son intention de déposer une plainte pour malversation la semaine prochaine contre les 12 membres de la commission de police, dont le Premier ministre Srettha Thavisin.