A l’issue d’un Processus de sélection rigoureux et d’une évaluation minutieuse de plus de 20 modèles, la Royal Thai Air Force (RTAF) a retenu deux finalistes : le Gripen E/F de Saab et le F-16 Block 70/72 de Lockheed Martin. Après plus de dix mois d’analyse, la RTAF a finalement opté pour le Gripen E/F en raison de ses capacités opérationnelles et stratégiques supérieures.
Les avantages du Gripen E/F concernent d’abord sa Flexibilité opérationnelle : Le Gripen E/F offre des capacités avancées, notamment une meilleure intégration dans les opérations multi-domaines qui incluent les nouveaux secteurs informationnel, cyber et spatial et ensuite son Adaptabilité : Contrairement au Gripen C/D déjà en service en Thaïlande, le modèle E/F peut évoluer pour répondre aux futurs besoins de défense.
Cet achat prouve la Coopération technologique avec la Suède. Le projet d’acquisition des Gripen E/F inclut des compensations telles que le transfert de technologie et la formation, renforçant ainsi la capacité de défense nationale.
Bien sûr, il convient de ne pas sous-estimer les Implications géopolitiques : La Thaïlande maintient des relations cordiales avec la Chine, mais cherche également à renforcer ses liens de sécurité avec les États-Unis. Le choix du Gripen E/F pourrait refléter cette équilibre géopolitique.
Cette décision survient dans un contexte de Modernisation de l’armée de l’air : Les Gripen E/F joueront un rôle central dans le remplacement progressif des anciens F-16 et F-5E/F de la RTAF entre 2028 et 2035, assurant la souveraineté et la sécurité du pays pour les décennies à venir.
Feu le gouvernement Srettha Thaivisin conditionnait des achats d’armement à un système de troc. Le pays à qui la Thaïlande achète du matériel devait s’engager à acheter des produits thaïlandais, agricoles par exemple. Étant donné que la transaction présente a été décidée juste après l’éviction de Srettha, on ne sait pas si les Suédois seront tenus d’acheter des denrées thaïlandaises.
D’ailleurs, mercredi, Mattias Radström, représentant Saab a déclaré « A ce stade, il n’y a ni contrat ni commande. Nous sommes impatients de poursuivre les discussions avec l’armée de l’air thaïlandaise et les autorités thaïlandaises. »