
MàJ
La partie thaïlandaise semble se calmer. Le porte-parole de l’armée, le général Winthai Suwaree explique que la fermeture ne sera effective « qu’en cas de nécessité ». À l’heure actuelle, ce n’est pas le cas. La fermeture interviendra lorsque des renseignements crédibles indiqueront l’utilisation potentielle d’armes à longue portée. Le Cambodge a précédemment annoncé qu’il renforcerait les troupes près de la frontière. À l’heure actuelle, la situation générale reste calme et sous contrôle. « Bien que des problèmes mineurs subsistent ici ou là », affirme Winthai. Les deux parties utilisent les mécanismes de coordination au niveau local pour apaiser les tensions, conformément aux accords bilatéraux toujours en vigueur.
Selon le Matichon, Thairath, etc. le gouvernement s’apprête à annoncer la fermeture de 6 postes frontaliers permanents entre la Thaïlande et le Cambodge et de 10 points de contrôle temporaires après que les Cambodgiens ont attisé le sentiment nationaliste, exhortant les gens à ne pas acheter de produits thaïlandais, faisant craindre des affrontements potentiels entre les citoyens des deux pays.
Il ne s’agit, à date, que d’une annonce dont on ne connaît pas l’origine.
Cependant, les messages ambigus de Hun Sen, président du Sénat cambodgien et père du Premier ministre Hun Manet peuvent semer le trouble dans l’esprit des plus nationalistes. Hun Manet, actuellement en voyage officiel au Japon, serait bien inspiré de rentrer dans son pays et de reprendre les rênes. Hun Sen, âgé de 72 ans, a connu différentes guerres alors que son fils, qui semble en phase avec la Première ministre Paetongtarn Shinawatra sait bien que seule la paix peut garantir la croissance économique des deux pays. Paetongtarn doit aussi résister aux nationalistes de son pays, car la Thaïlande, en période de crise économique, doit absolument éviter tous troubles qui pourraient nuire au tourisme.
La partie thaïlandaise confirme que c’est l’attitude de Hun Sen qui nécessite de prendre des mesures.
Les rapports des agences de sécurité ont indiqué qu’à la suite des affrontements entre soldats thaïlandais et cambodgiens à Chong Bok, dans la province d’Ubon Ratchathani, le 28 mai, qui ont fait deux morts et plusieurs blessés parmi les soldats cambodgiens, un fort mouvement a émergé sur les réseaux sociaux cambodgiens pour boycotter tous les produits thaïlandais en guise de représailles.
Les agences de sécurité thaïlandaises, conscientes de la sécurité des frontaliers qui commercent avec le pays voisin, s’inquiètent des conflits potentiels découlant de cette situation. Une réunion d’urgence a été convoquée pour annoncer la fermeture des postes-frontières sur toute la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge.
Postes permanents
- Chong Sa Ngam, district de Phu Sing, province de Sisaket
- Chong Chom, district de Kab Choeng, province de Surin
- Ban Khlong Luek, district d’Aranyaprathet, province de Sa Kaeo
- Baan Laem, district de Pong Nam Ron, province de Ratchaburi
- Baan Phak Kad, district de Pong Nam Ron, province de Ratchaburi
- Baan Hat Lek, district de Khlong Yai, province de Trat
Dix points de contrôle temporaires :
- Chong Arn Ma, district de Nam Yuen, province d’Ubon Ratchathani
- Baan Ta Phraya, district de Ta Phraya, province de Sa Kaeo
- Baan Nong Plue, district d’Aranyaprathet, province de Sa Kaeo
- Baan Khao Din, district de Khlong Hat, province de Sa Kaeo
- Baan Sap Tari, district de Soi Dao, province de Chanthaburi
- Baan Bueng Chanang Lang, district de Pong Nam Ron, province de Chanthaburi
- Baan Suan Som, district de Sai Dao, province de Chanthaburi
- Baan Muen Dan, sous-district de Bor Phroi, district de Bor Rai, province de Trat
- Baan Chamong, sous-district de Nonsi, district de Bor Rai, province de Trat
- Chong Sae Takoo, sous-district de Chanthabphet, district de Baan Puat, province de Buriram
- Plus le point de contrôle temporaire pour le tourisme à Chong Khao Phra Wihan, district de Kantaralak, province de Sisaket,
- et le point de contrôle temporaire à Mueang Thom, district de Phanom Dong Rak, province de Surin.