
Cryptonews
Le gouvernement thaïlandais a décidé que, jusqu’à fin 2029, les particuliers ne paieront plus d’impôts sur leurs profits issus des cryptomonnaies… à condition de passer par des plateformes reconnues et régulées (comme des courtiers agréés ou des sites d’échange officiels).
Pourquoi cette décision ? Pour faire de la Thaïlande un leader mondial dans le domaine des actifs numériques (Web3). Le pays veut attirer des entreprises innovantes, stimuler l’économie, créer de l’emploi et diversifier ses revenus au-delà du tourisme.
Mais cela ne veut pas dire que tout est permis : les autorités restent strictes. Par exemple, en mai 2025, plusieurs plateformes non autorisées (comme Bybit ou CoinEx) ont été bloquées. L’idée est de favoriser un développement sécurisé et surveillé du secteur crypto.
Ce virage pro-crypto ne date pas d’hier. Depuis 2018, le pays encadre légalement ces actifs via une loi spécifique, et prévoit bientôt de rejoindre un standard fiscal international (le CARF) pour garantir plus de transparence dans les transactions.
Derrière cette exonération fiscale, il y a un calcul économique : en créant un écosystème dynamique, le gouvernement espère générer des revenus indirects importants (plus d’un milliard de bahts). Moins d’impôt, mais plus d’activité.
Enfin, la Thaïlande pourrait devenir un modèle pour d’autres pays, notamment en Europe, qui hésitent encore sur la fiscalité des cryptos. Elle prouve qu’innovation technologique et cadre réglementaire peuvent aller de pair.