
La Thaïlande a décidé de poser sa candidature pour rejoindre les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), devenant ainsi le premier pays d’Asie du Sud-Est à envisager cette adhésion. Le Cabinet thaïlandais a approuvé la lettre d’intention pour que le pays rejoigne cette organisation, selon Chai Wacharonke, porte-parole du gouvernement thaïlandais.
L’élargissement des BRICS pour inclure davantage de membres vise à créer une économie mondiale plus équilibrée et à stimuler le développement du Sud global, selon plusieurs analystes. L’adhésion aux BRICS renforcerait le statut international de la Thaïlande et augmenterait ses opportunités sur la scène internationale. Le pays est conscient de l’importance du multilatéralisme et du rôle croissant des pays en développement dans le monde.
La lettre d’intention décrit de nombreux avantages à l’adhésion de la Thaïlande aux BRICS, notamment la possibilité de s’associer à d’autres pays du Sud global pour renforcer sa présence mondiale. Les médias sociaux ont également signalé des commentaires positifs concernant cette candidature.
Selon un rapport du Centre de recherche Kasikorn basé à Bangkok, l’adhésion aux BRICS permettrait à la Thaïlande de diversifier le commerce, les investissements et les risques financiers, tout en obtenant de nouvelles opportunités de développement. Cette décision est considérée comme gagnant-gagnant et ouvre de vastes horizons économiques pour le pays d’Asie du Sud-Est.
Les BRICS ont récemment accueilli l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis en tant que nouveaux membres lors du Sommet des BRICS en août 2023. La Russie assure actuellement la présidence tournante des BRICS et accueillera le Sommet à Kazan en octobre, renforçant ainsi la coopération entre les membres du groupe.
La Thaïlande postule également à l’OCDE. A ce stade, aucun pays ne fait pas partie à la fois aux BRICS et à l’OCDE.