PHITSANULOK : Un sergent-major de l’armée a abattu son ex-femme puis s’est suicidé dimanche, laissant derrière lui leur fils de 14 ans et leur fille de 4 ans.
La police de la ville de Phitsanulok s’est rendue dans une maison du lotissement Moo 12 à Tambon Hua Ro, en ville, car des voisins ont signalé avoir entendu des coups de feu. Les officiers étaient accompagnés de leurs collègues de la police judiciaire et d’un médecin de l’hôpital Buddhachinaraj.
Ils ont trouvé deux corps devant la maison : une femme, Chonthicha Chuenwantha, 34 ans, directrice de l’hôpital du Tambon Ban Laem Khrok, district de Bang Krathum et un homme le Sgt Maj Akrapong Muncharoen, 35 ans, de la 4e Division d’infanterie de la 3e Armée.
Chonthicha a reçu des balles dans la tête, la poitrine et le dos. Akrapong s’est tué d’une balle à la tête. Un pistolet Glock 9 mm et des douilles ont été retrouvés sur les lieux.
Des voisins ont déclaré à la police que les deux personnes s’étaient disputées bruyamment dans la maison vers 15 h 00. Peu après, ils entendirent cinq coups de pistolet. On pense que le soldat a tué son ex-femme puis s’est suicidé.
La mère de la femme assassinée, Angkhana Imwithaya, 48 ans, a déclaré que sa fille et Akrapong étaient amoureux depuis l’école et s’étaient mariés il y a environ 15 ans. Ils ont eu deux enfants – un garçon de 14 ans et une fille de 4 ans.
Leur vie conjugale fut semée de disputes en raison de la jalousie maladive du soldat. Les médias en thaï affirment que la victime était une belle femme. Ils ont divorcé il y a environ trois mois, a déclaré Angkhana.
Depuis qu’ils se sont séparés, la femme revenait fréquemment à la maison pour voir ses enfants, a déclaré Mme Angkhana.
En effet selon les proches, les deux décédés et leurs parents vivent dans des maisons proches les unes des autres.
Les corps ont été transportés à l’hôpital Buddhachinaraj pour une autopsie.
L’attitude de ce mâle est typique : jaloux, il fait vivre l’enfer à son épouse qui part. Il ne s’en remet pas et la tue. Mais au lieu d’assumer et de penser à ses enfants, il préfère en faire des orphelins.
