
Illustration uniquement
La baisse des ventes et la montée des stocks invendus ont fortement ralenti la concurrence foncière, incitant les promoteurs à écouler leurs unités plutôt qu’à investir dans de nouveaux projets.
Tritecha Tangmatitham, directeur de Supalai, côté en bourse, note que, pour la première fois en 16 ans, aucune entreprise n’a soumis d’offre concurrente sur 30 parcelles lorsque son entreprise s’est positionnée.
Selon le Real Estate Information Center (REIC), les nouveaux lancements de projets ont chuté de plus de 15 % en volume et de 30 % en valeur, tandis que les ventes ont reculé de près de 30 %, aggravant les stocks invendus (237 571 unités pour 1,45 billion de bahts).
La durée nécessaire pour écouler ce stock pourrait atteindre 64 mois, contre 40 en 2024.
Certains promoteurs, incapables d’émettre de nouvelles obligations, remettent leurs terrains en vente pour générer des liquidités, révélant une dépendance excessive à l’endettement.
Cette situation fragilise également les fournisseurs de béton, comme Inno Precast, confrontés à des demandes de report de livraison.
Face à une reprise économique incertaine, un pouvoir d’achat affaibli par une dette des ménages proche de 90 %, et une offre limitée, seuls les développeurs solides peuvent espérer survivre et tirer parti de la future reprise.
Tandis que l’ordre économique mondial évolue, la Thaïlande perd en compétitivité, rendant le contexte encore plus difficile.
Pour Tritecha, la discipline financière et la patience sont désormais vitales.