suite de cette affaire :
Lors d’une opération policière conjointe, un citoyen thaïlandais suspecté d’avoir assassiné un ancien député cambodgien à Bangkok mardi a été arrêté à Battambang, au Cambodge, mercredi. Cette arrestation rapide fait suite à l’exécution de Lim Kimya, ancien membre du parlement cambodgien, dans une rue animée du quartier de Banglamphu – Khao San à Bangkok.
Le tireur présumé, Ekalak Paenoi, ancien premier maître du Corps des Marines thaïlandais, a été capturé sans résistance alors qu’il dînait dans un restaurant local à Battambang.
Après son arrestation par des policierss des deux pays, les autorités thaïlandaises l’ont rapidement ramené à Bangkok pour la suite de la procédure. Le mobile de ce meurtre audacieux en plein jour, qui a eu des répercussions au sein des communautés diplomatiques, fait toujours l’objet d’une enquête.
Lim Kimya possédait la nationalité française et nombreux sont ceux, comme Phil Robertson, d’Asia Human Rights, qui ont exhorté le gouvernement français à faire pression sur la Thaïlande pour qu’elle mène une enquête sérieuse. Si Lim Limya n’avait pas été français, il n’est pas certain que la police thaïlandaise aurait fait preuve d’autant de diligence.
Lim Kimya, une personnalité éminente de la politique cambodgienne, est arrivé à Bangkok après un voyage en bus depuis Siem Reap. Son assassinat a suscité une controverse, beaucoup s’interrogent sur les circonstances ayant conduit à sa mort.
L’enquête suggère qu’Ekalak aurait été embauché par des « inconnus » pour perpétrer l’assassinat. Elle évoque également un complice cambodgien inconnu qui aurait aidé à identifier Lim Kimya sur les lieux. Ce complice aurait signalé la victime à Ekalak et aurait ensuite fui vers Phnom Penh, échappant aux autorités.
Les implications internationales de cet incident sont importantes. Le fait qu’Ekalak quitte la Thaïlande pour le Cambodge aussi facilement soulève des questions sur les mesures de sécurité et la coopération entre certaines forces occultes thaïlandaises et cambodgiennes.
Suite à l’arrestation, les forces de l’ordre thaïlandaises ont intensifié leurs efforts pour découvrir le possible réseau lié à ce crime. Les antécédents militaires d’Ekalak ajoutent une couche de complexité, incitant les autorités à enquêter sur ses relations personnelles et à examiner ses liens potentiels avec des syndicats du crime organisé.
Face à un crime aux enjeux aussi élevés, les voies diplomatiques resteront probablement ouvertes entre la Thaïlande et le Cambodge. Les deux pays restent déterminés à renforcer une coopération rapide et nécessaire pour lutter efficacement contre les activités criminelles transfrontalières, au moment où les ultranationalistes thaïlandais cherchent à semer la zizanie entre les deux royaumes.
Les regards sont tournés vers la façon dont cette affaire se déroulera dans les semaines à venir, tant dans la salle d’audience que sur les scènes diplomatiques régionales et au-delà, puisque la France est impliquée.