Saisie de 2 millions de comprimés de méthamphétamine par l’armée de Chao Tak, et 15 morts (certains médias parlent de 13), lors d’une opération à la frontière dans le district de Mae Fah Luang, province de Chiang Rai.
Les journalistes ont appris Le 17 décembre, que la veille au soir, à 19h00, l’équipe d’intervention rapide composée de l’armée de Chao Tak, du 1er régiment de cavalerie et de forces spéciales de l’armée ont mené une opération Le long de la frontière dans la région de Ban Pang Mahon, canton de Thoet Thai, district de Mae Fah Luang, Chiang Rai.
Un groupe de personnes suspectes avait été détecté. Ces hommes portaient des sac à dos dans la zone d’inspection. Les agents se sont alors présentés pour demander de fouiller les suspects.
Ces derniers auraient alors utiliser des armes à feu, non identifiées à date, pour tirer sur les forces de l’ordre. Les policiers et soldats auraient répliqué avec une certaine efficacité lors d’un affrontement qui aurait duré environ 5 minutes.
Les policiers et soldats n’ont pas été blessés et sont restés en sécurité. L’unité s’est séparée en 2 équipes opérationnelles pour Contrôler la zone où s’était déroulé l’échange de tir. Mais il faisait nuit.
Ce dimanche 17 décembre à 7h30, le colonel Natee Thimsen, commandant de l’unité des forces spéciales de l’armée de Chao Tak a déployé deux autres équipes supplémentaires.
Les résultats de l’enquête ont révélé que 13 ou 15 personnes ont été tuées en transportant de la drogue et que 17 sacs d’engrais, transformés en sacs à dos et contenant 120 000 comprimés de stupéfiant de type 1 (amphétamine) par sac, soit un total de 2 040 000 comprimés, ont été récupérés.
Plus tard à 14h30, toujours ce dimanche, le procureur provincial de Chiang Rai, a examiné des preuves saisies et apportées au poste de police de Mae Fah Luan afin de procéder conformément à la loi
Par ailleurs, le lieutenant-général de police Panurat Lakboon, un officier de police très important et secrétaire général de la Commission de contrôle des stupéfiants, se rend, depuis Bangkok, dans la province de Chiang Rai.
S’il ne semble pas faire de doute que les victimes trafiquaient de la drogue, on n’a qu’un seul son de cloche et on ne sait pas précisément ce qu’il s’est passé.
Le message est cependant très clair : les trafiquants risquent leur vie en inondant la Thailande drogue et cet épisode n’est pas sans rappeler la « guerre contre la drogue » menée en 2003 par Thaksin Shinawatra alors premier ministre qui avait donné la permission de tuer aux policiers. L’opération avait fait 3000 morts dans le pays.
