
L’Agence de développement des transactions électroniques (ETDA) a annoncé une série de mesures réglementaires pour encadrer les plateformes de VTC en Thaïlande, visant à renforcer la sécurité et la fiabilité du service. Ces nouvelles règles, applicables dans 90 jours à compter du 9 juillet 2025, obligent les conducteurs à immatriculer leur véhicule comme transport public et à détenir un permis de conduire spécifique à cette catégorie. Les entreprises doivent également veiller au respect des tarifs légaux.
Conformément au décret royal de 2022 sur les opérations commerciales des plateformes numériques, l’annonce publiée dans la Gazette royale vise les services de location publique de voitures et de motos. Les plateformes devront répondre à des exigences détaillées dans les articles 9 à 13 de l’annonce, notamment l’obligation pour les conducteurs d’immatriculer leur véhicule électroniquement.
Parmi les nouvelles règles, la vérification d’identité par reconnaissance faciale est exigée quotidiennement avant la prise de service. Le partage de la localisation GPS en temps réel est requis, et les échanges avec les clients doivent s’effectuer uniquement via l’application, sans divulgation des numéros de téléphone personnels. Les utilisateurs, eux, doivent prouver leur identité, choisir leur type de véhicule, consulter les tarifs estimés, et peuvent annuler ou modifier leur course sous conditions. Ils peuvent aussi évaluer les conducteurs et porter plainte.
Les plateformes doivent transmettre chaque année au ministère des Transports terrestres des données sur le nombre de véhicules utilisés et respecter les obligations d’information avant chaque trajet : coordonnées du chauffeur, immatriculation, prix et itinéraire. Un bouton d’assistance d’urgence doit être disponible pour les passagers et les conducteurs, avec un service opérationnel 24h/24, et chaque trajet doit être archivé et rendu consultable.
Cette annonce marque une évolution majeure dans la régulation du secteur des VTC en Thaïlande, en réponse aux enjeux de sécurité publique, de conformité technologique et de transparence dans les services numériques liés au transport. Cependant de telles règles ont été plusieurs fois annoncées dans le passé mais n’ont jamais été vraiment mises en place. On ne sait pas pourquoi, soudain, chauffeurs et plates-formes obtempéreraient.