Lors d’un drame survenu dans les environs habituellement sereins de Ban Pa Mued Rungcharoen, Soi 23, Tambon Wiang Phang Kham, district de Mae Sai, Chiang Rai, deux pitbulls déchaînés ont agressé violemment un homme handicapé de 64 ans au point de le tuer.
Il n’est pas certain que le mot « homicide » soit approprié lorsque les tueurs sont des animaux, il n’en reste pas moins vrai qu’un homme est mort.
La victime, identifiée comme M. Thong Mai Sung, une personne qui avait perdu sa jambe droite, a succombé à l’agression de ces bêtes sauvages, suscitant un profond sentiment de consternation et de chagrin au sein de la communauté, selon Thai Rath (suivre le lien pour la source en thaï).
Le 21 décembre 2023, des journalistes locaux ont raconté le drame, révélant que des pitbulls avaient pu sortir de leur cage et de la maison du propriétaire, conduisant à une agression qui a duré longtemps contre M. Thong. Ce dernier a tenté de se débattre avec ses béquilles près de sa résidence.
Des témoins oculaires ont décrit de manière précise la scène, affirmant que les chiens ont saisi la gorge de M. Thong, lui infligeant de graves blessures qui ont entraîné une hémorragie fatale le 20 décembre.
Ce énième drame a semé la peur et le malaise parmi les voisins, étant donné que les pitbulls avaient déjà attaqué et blessé mortellement des animaux (poules et chiens) du quartier.
Les voisins en chœur toujours plus nombreux demandent que le propriétaire de chiens de races capables de tuer prenne ses responsabilité. Certains exhortent le propriétaire à envisager de déplacer les pitbulls ailleurs pour rassurer les résidents qui craignent de s’aventurer dans le Soi. En effet, la maison où sévissent et aboient les chiens tueurs se trouvent au pak-soï (à l’entrée du soï).
Les personnes âgées n’osent plus sortir faire leurs courses car il faudrait passer devant la maison maudite. Le fait que les voisins sont des retraités explique sans doute pourquoi personne n’est venu en aide à la victime.
Il semble que la police n’ait pas l’intention d’intervenir. On ne connaît pas les relations entre le propriétaire des chiens et la police. En Thailande, il n’est pas possible d’abattre des animaux, même meurtriers.
funérailles de la victime
