
Agence gouvernementale de presse
La production et les ventes automobiles en Thaïlande ont connu des baisses significatives en septembre 2024. Tous les secteurs, y compris les exportations, connaissant un ralentissement.
Des approbations de prêts plus strictes et des niveaux d’endettement élevés des ménages ont été des facteurs clés contribuant aux défis du secteur.
La production automobile totale pour le mois de septembre s’est élevée à 122.277 unités, soit une baisse de 25,48% par rapport à septembre 2023, tandis que la production des neuf premiers mois de l’année a chuté de 18,61%, pour atteindre 1.128.026 unités. La production destinée à l’exportation a connu une baisse de 15,78% sur un an, tandis que la production pour le marché national a chuté de 42,31%.
Les ventes de voitures dans le pays ont été les plus faibles depuis 53 mois, en septembre, totalisant 39 048 unités, soit une baisse de 37,11 % sur un an. La baisse des ventes est due au resserrement des conditions de prêt. Les emprunts automobiles non performants atteignant 259,33 milliards de bahts. La croissance modeste du PIB, projetée entre 2,7 et 2,8 % pour 2024, a également contribué à la réduction des dépenses de consommation et des achats de véhicules. Il est même possible que la croissance n’atteigne pas ces prévisions.
Les exportations de véhicules finis ont également diminué, avec 80.254 unités expédiées en septembre, soit une baisse de 17,67% sur un an. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont perturbé les routes maritimes, affaiblissant encore davantage la demande sur les marchés clés.
Les ventes de véhicules électriques ont également diminué, les immatriculations de véhicules électriques à batterie ayant chuté de 25,81 % en septembre, bien que les immatriculations cumulées pour l’année aient montré une augmentation de 11,67 %.
Une réunion du groupe de l’industrie automobile est prévue en novembre pour réévaluer les objectifs de production et de ventes pour l’année, avec des révisions attendues à la baisse. Les inquiétudes demeurent quant à l’endettement élevé des ménages et à son impact sur la reprise économique, malgré les espoirs d’investissements accrus du côté du BOI – Board of Investment.