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Open Bar au conseil des ministres ?

thaivisa 29 Août 2023

Un ancien chef du Pheu Thai, Samart Kaewmeechai, a soulevé une question concernant la répartition des sièges ministériels au sein du nouveau gouvernement. Il s’est demandé si ces nominations étaient faites en fonction des compétences des individus ou si ces gens sont juste des pions dans une négociation. Ces gens ne sont-ils intéressées que par des postes juteux ? Il a déclaré que si c’était le cas, l’opposition et les citoyens devront surveiller de près les actions du gouvernement.

Le paysage politique thaïlandais reste embourbé, car le gouvernement en attente ne sera que la continuation du précédent, Même si la majorité des électeurs ont voté en faveur d’un changement significatif.

Dans une large mesure, le gouvernement conservera des acteurs de l’administration dirigée par la junte, en partie grâce à un cadre constitutionnel rédigé par la junte elle-même, et au pouvoir de nuisance des sénateurs.

Attention, les indications ci-dessous sont provisoires et peuvent changer.

Le parti Bhumjaithai a réapparu avec son chef, Anutin Charnvirakul, qui s’est assuré le rôle de ministre de l’Intérieur, exerçant ainsi un pouvoir considérable sur les administrations locales. Ce changement est profondément préoccupant si l’on examine l’impact potentiel sur la corruption et la décentralisation, un objectif maintenant quasi inaccessible.

De même, le remplacement de personnalités comme Saksayam Chidchob, évincé pour des allégations de corruption, par un autre membre de la famille, le Pol Gen Permpoon Chidchob, soulève des questions sur l’engagement du gouvernement contre le népotisme.

Permpoon annoncé au ministère de l’Éducation – bien qu’il n’ait aucune qualification pour ce poste – soulève des inquiétudes, étant donné que le ministère dispose du budget le plus élevé. Non seulement le ministère risque d’être pillé mais la qualité du système éducatif thaïlandais va empirer.

En outre, des personnalités comme le chef adjoint du parti Chada Thaiseth, arrêté parce qu’il est soupçonnée d’avoir orchestré un meurtre et d’être impliqué dans le crime organisé, pourrait devenir vice-ministre de l’Intérieur.

Pour mieux connaître ce personnage sulfureux, un petit rappel

Un député Bhumjaithai suggère que les Thaïlandais, donc armés, puissent abattre en pleine rue toute personne qui critique la monarchie

Ces nominations mettent en évidence la dissonance entre le désir de l’électorat d’une gouvernance propre et la réalité politique actuelle.

Pheu Thai et le régime creuse leur tombe.

Le parti Palang Pracharath continue d’exercer une influence significative. Le général Pol Patcharawat Wongsuwan, frère du général Prawit Wongsuwan, devrait devenir vice-Premier ministre et vice-ministre de l’Environnement. Un vieux policier à l’environnement ! Son influence sur l’environnement, malgré son nom de famille qui fait peur, sera étroitement surveillée.

Le capitaine Thammanat Prompao, sur le point de devenir ministre de l’Agriculture, a passé 4 ans en prison en Australie pour trafic d’héroïne. Son influence sur un ministère doté d’une allocation budgétaire substantielle et d’un impact direct sur la paysannerie pourrait avoir des conséquences à long terme.

La participation du Ruam Thai Sang Chart (Prayut), sous la direction de Pirapan Salirathavibhaga, est également déroutante. Lui confier le ministère de l’énergie, malgré un manque d’expertise, semble basé uniquement sur l’influence et la possibilité de « gérer » le budget du ministère.

Ces nominations mettent en évidence la dissonance entre le désir de l’électorat d’une gouvernance propre et la réalité politique actuelle.

Même si le général Prayut Chan-o-cha affirme se retirer de la politique, son influence semble loin de faiblir.

L’un des défis les plus importants pour le parti Pheu Thai sera la réécriture promise de la constitution, visant à établir les responsabilités pour le coup d’État de 2014 et le massacre des Chemises rouges. Cependant, avec un sénat toujours plus radicalisé, tenir cet engagement semble de plus en plus improbable.

Même si le nouveau cabinet présente une façade rénovée, les structures restent largement inchangées. A l’évidence, les changements que l’électorat réclame depuis longtemps n’auront pas lieu. Le parti Pheu Thai doit naviguer dans cet environnement politique hostile tout en tentant de maintenir son unité interne.

Le sénateur nommé par la junte, Kittisak Rattanawaraha, prédit lundi que le gouvernement Srettha n’ira pas au bout de son mandat de 4 ans. Kittisak ajoute que si une nouvelle constitution est terminée, le Premier ministre convoquera de nouvelles élections. Si les élections avaient lieu maintenant, Pheu Thai et les partis de l’armée seraient balayés.

Pravit Rojanaphruk, le plus grand journaliste de Thailande affirme que le parti Pheu Thai au pouvoir a une longue histoire de politiques économiques réussies et que Srettha lui-même était un homme d’affaires prospère jusqu’en novembre dernier, on peut donc espérer que le nouveau gouvernement sera particulièrement attentif aux besoins des grandes entreprises. Il espère que les PME ne seront pas oubliées.

Pravit salue le voyage de Srettha à Phuket vendredi pour y améliorer l’industrie touristique comme dans les provinces voisines. C’est un fief Move Forward.

Cela montre que soit Srettha ne favorise pas les provinces Pheu Thai, soit il est assez machiavélique et cherche déjà à pénétrer la base électorale d’un parti d’opposition très fort.

Les utilisateurs de Twitter ont par ailleurs félicité Srettha Thavisin pour son approche accessible et amicale alors qu’il faisait humblement la queue pour un vol de retour vers Bangkok en provenance de Phuket. cela change de Prayut qui s’est toujours comporté comme un général putschiste. Ce qu’il était, en fait.

Srettha essaiera probablement de diriger la Thaïlande comme un PDG efficace (et il y a des avantages et des inconvénients).

Cependant, assure Pravit, Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les militaires retournent dans leurs casernes. Ainsi, le remaniement militaire annuel a été laissé à Prayut et le nouveau chef de l’armée choisi est le général Charoenchai Hinthao, un proche de Prayut.

Cela signifie que la Thaïlande reste un régime quasi-militaire sous Srettha parce que les forces armées, en particulier le chef de l’armée, restent de facto un État dans l’État et a toujours la capacité d’organiser un autre coup d’État militaire « si nécessaire » ou sur ordre.

Ensuite, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que certains Thaïlandais considèrent Srettha comme leur Premier ministre puisqu’il a perdu les élections. Les Thaïlandais se sentent fondamentalement trompés et privés de leurs droits électoraux, partant nous ne devons pas espérer une réconciliation rapide.

Le détenu Thaksin Shinawatra et le parti Pheu Thai ne sont fondamentalement plus les ennemis jurés des élites conservatrices. En fait, ils font désormais partie de l’establishment. Le nouvel ennemi est le parti Move Forward et son chef Pita Limjaroenrat avec leur idéologie critique à l’égard de la monarchie, de l’armée et des oligarques. Nul doute que le régime fera tout pour dissoudre le parti et interdire Pita de vie politique.

La seule bonne nouvelle est que SOUS LA PRESSION DES Chemises rouges, le Pheu Thai a remplacé un général de l’armée à la retraite, un temps envisagé, par un civil pour assumer le poste de ministre de la Défense, en espérant qu’une nouvelle volte-face ne se produira pas.

Le Pheu Thai dirigé de facto par Thaksin a finalement cédé à la pression croissante des Chemises rouges dans les provinces, notamment à Pathum Thani et Khon Kaen, contre la nomination de Nattapon Nakpanit, possiblement impliqué dans le massacre de chemises rouges dans les rues de Bangkok en 2010.

Ces militants pourtant pro-Pheu Thai auraient prévu des manifestations de masse contre la nomination de ce protégé de Prayut au poste de ministre de la Défense.

Le portefeuille de la défense serait confié à un civil, le député de Pheu Thai Suthin Khlangsaeng, désigné auparavant pour devenir ministre de la Culture.

Enfin, Pravit, les observateurs et la presse souhaitent que les Thaïlandais n’oublient pas que si le pays est ingouvernable malgré des élections dont les résultats sont clairs, on le doit aux putschistes de 2014 qui n’ont, d’ailleurs, pas encore été inquiétés par la justice.

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