L’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, condamné, n’a pas encore droit à une libération conditionnelle, selon le porte-parole du département pénitentiaire, Sitthi Sutheewong, qui s’est exprimé lundi.
Il a qualifié de fausses les informations selon lesquelles Thaksin, dont la peine de prison a été réduite de huit à un an par la grâce royale, présenterait une demande de libération conditionnelle, invoquant son âge et sa grave maladie.
Même si Thaksin correspond au profil de ceux qui peuvent demander une libération conditionnelle, il doit rester incarcéré pendant au moins un tiers de sa peine de prison OU au moins six mois (la durée la plus longue étant retenue), comme l’exigent les règles.
Thaksin n’en est actuellement qu’au premier mois de sa peine de prison, a déclaré Suthee. « Un tiers de sa peine d’un an de prison est de quatre mois, mais les règles stipulent que la peine purgée doit être d’au moins six mois. Thaksin doit donc purger sa peine pendant encore cinq mois avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.»
S’il obtient une libération conditionnelle, Thaksin devrait redevenir un homme libre en février prochain, a déclaré Suthee.
Thaksin est à l’hôpital de la police depuis près de 30 jours, son équipe médicale est donc tenue de soumettre une évaluation de son état de santé au département pénitentiaire et à la prison pour examen.
Suthee a déclaré que le département fonderait sa décision sur l’autorisation ou non de Thaksin de continuer à recevoir un traitement médical en dehors de la prison sur les avis des médecins.
Certains détenus « sensibles » sont détenus dans d’autres hôpitaux que ceux des prisons (conditions catastrophiques) ou de la police (confortable mais pas luxueux). Ainsi, on évoque la possibilité pour Thaksin de finir les quelques mois qui lui restent dans un hôpital haut de gamme.
Certains groupes de citoyens remettent en cause ses pathologies mais personne ne doute de son âge avancé.
