
L’épisode d’aujourd’hui arrive après celui, fort troublant de la semaine dernière. Troublant car, à l’issue de la conférence de presse de Wisanu, l’expert en procédure de Prayut et de Srettha maintenant, personne n’a rien compris. Si l’on a saisi que Torsak avait le droit de redevenir chef de la police, on n’a jamais su si Surachate retrouvait effectivement son poste. Chaque média avait son avis sur le sujet. Il semblait que le message du premier ministre était « vous me fatiguez, réglez vos petites histoires de grands flics corrompus entre vous. »
Donc, lundi, le général de police Surachate « Big Joke » Hakparn a critiqué le Premier ministre Srettha Thavisin pour n’avoir pas assumé ses responsabilités en tant que président de la commission de police.
« Cette organisation est importante et c’est au Premier ministre de décider si la réconciliation aura lieu », a-t-il déclaré. « Le Premier ministre doit remplir son devoir et il ne peut pas se contenter de se placer au-dessus des parties. S’il ne prend pas de décisions, la chienlit continuera, car tout dépend du leader. S’il remplit son devoir, il n’y aura pas de problème », a-t-il ajouté.
Le général Surachate a déclaré que la police n’avait pas de ministre assigné parce que le Premier ministre était chargé de la superviser. S’il y a des problèmes, le Premier ministre doit les résoudre. Le Pol Gen Surachate a fait ces commentaires après avoir été suspendu puis réintégré en tant que chef adjoint de la police. Il a été suspendu en raison d’enquêtes pour corruption et blanchiment d’argent et surtout à cause des luttes intestines entre lui et le chef de la police nationale, Torsak Sukvimol.
Avant que tous deux ne soient plus ou moins réintégrés, Srettha leur a demandé de se réconcilier pour l’intérêt du public et d’éviter que le conflit n’érode davantage la confiance des Thaïlandais dans les forces de police. La niveau de confiance est si bas qu’il aurait du mal à se détériorer encore.
Le général Surachate a ajouté que Lorsque le Premier ministre émet un ordre incomplet, cela constitue une négligence. Il a déclaré que s’il y avait des preuves de négligence, il serait obligé de demander une enquête sur le Premier ministre. Surachate Hakparn, demandera une enquête à la Commission nationale anti-corruption (NACC) à moins que le Premier ministre Srettha Thavisin ne finalise sa réintégration qui reste, à ce jour, dans les limbes.
Surachate a également déclaré qu’il déposerait une plainte auprès de la NACC contre la personne qui a signé sa suspension, sans nommer le général Kitrat qui a assumé l’intérim du chef de la police Torsak.
Le général Surachate a déclaré qu’il y avait eu des tentatives évidentes de lui nuire. Le général Kitrat a déclaré lundi qu’il avait fondé sa décision de suspension sur la gravité de l’affaire de corruption. Son rôle de chef par intérim a pris fin avec la réintégration du chef de la police nationale, Torsak Sukvimol.
Kitrat a déclaré qu’il n’avait jamais songé à succéder au général Torsak, qui prendra sa retraite fin septembre. Alors que Surachate ne pense qu’à cela. Quelles que soient ses qualités, ce dernier est tellement haï parmi les policiers de haut rang qu’on voit mal comment il pourrait travailler en bonne intelligence avec ses collègues.
Par ailleurs, Le général Charoonkiat Pankaew, numéro 2 du Bureau central d’enquête a déclaré lundi qu’il ne s’inquiétait pas des poursuites judiciaires qui pourraient être intentées contre lui par le général Surachate Hakparn qui l’accuse d’avoir diffusé aux médias les détails d’un rapport d’enquête confidentiel.
Charoonkiat affirme qu’il a simplement accompli son devoir en tant qu’officier chargé de gérer l’affaire des jeux en ligne ajoutant que sa priorité était de servir le peuple et la police royale thaïlandaise, et non les officiers supérieurs de la police impliqués dans la corruption.
Surachate serait actuellement réintégré mais on ne sait pas ce que cela signifie puisqu’il n’a pas repris le service.