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Nombreuses condamnations pour crime de lèse-majesté

thaivisa 7 Sep 2025
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Nutthanit “Baipor” Duangmusit

Les dernières semaines ont été marquées par une série de décisions judiciaires contrastées en Thaïlande, illustrant les tensions persistantes autour de la liberté d’expression et de la loi sur le crime de lèse-majesté.

Le 5 septembre, la Cour d’appel thaïlandaise a condamné cinq militants pro-démocratie pour entrave au cortège royal lors d’une manifestation en 2020. Ekkachai Hongkangwan a écopé de 21 ans et 4 mois de prison, tandis que les quatre autres, dont Francis Paothong et Tan Panprasert, ont reçu 16 ans chacun, sans sursis. Le tribunal a jugé qu’ils avaient sciemment tenté de bloquer le passage de la reine Suthida et du prince Dipangkorn. Tous demandent leur libération sous caution. En première instance, l’affaire avait été rejetée, les juges estimant qu’un malentendu avait conduit à l’incident.

Le 26 août, trois manifestants ont été condamnés à la prison à vie pour une explosion survenue lors d’un rassemblement en janvier 2021 à Samyan Mitrtown. Leur peine a été réduite à 33 ans et quatre mois, assortie d’une amende de 666 bahts. Les accusés, qui affirment avoir simplement lancé un pétard sans intention de nuire, sont actuellement détenus à Bangkok en attente de la décision de la Cour suprême sur leur demande de libération sous caution.

Le même jour, la Cour d’appel régionale 5 a condamné Supreeya Jaikaew à cinq ans de prison pour avoir affiché une banderole critiquant les budgets publics près d’un portrait royal. Initialement acquittée, elle a vu son verdict annulé après appel du parquet. Libérée sous caution de 200 000 bahts, son affaire relance le débat sur l’interprétation de la loi de lèse-majesté.

D’autres cas récents illustrent la sévérité des poursuites. Pipat Wisetchumpol, 33 ans, a été inculpé pour un commentaire Facebook sur la mort du roi Rama VIII. Bien que la loi ne protège en principe que les monarques actuels, le parquet estime qu’il a insulté les rois Bhumibol et Vajiralongkorn. Il a été libéré sous caution de 100 000 bahts.

La militante étudiante Nutthanit “Baipor” Duangmusit a été condamnée à quatre ans de prison pour deux publications Facebook sur le budget royal. Sa peine a été réduite en raison de son statut d’étudiante. Elle attend l’appel en liberté sous caution.

Un électricien de 31 ans, connu sous le pseudonyme Apirak, a été inculpé pour lèse-majesté en lien avec quatre publications Facebook. Arrêté le 10 août, il a été placé en détention provisoire à la prison de Bangkok sans avocat ni demande de libération. Le 29 août, Thai Lawyers for Human Rights ont obtenu sa libération sous caution de 90 000 bahts après 19 jours de détention.

La Cour d’appel a confirmé la condamnation de deux militants pro-démocratie, Jatupat Boonpattararaksa et Atthapol Buapat, pour lèse-majesté à la suite de discours tenus lors d’une manifestation en février 2021 à Chaiyaphum. Bien qu’ils n’aient cité aucun roi, leurs propos sur la réforme monarchique ont été jugés diffamatoires. Jatupat a écopé de trois ans de prison, réduits à deux ans et douze mois, tandis qu’Atthapol a été condamné à deux ans.

Le 27 août, cinq détenus pour lèse-majesté ont été libérés dans le cadre d’un décret de grâce royale. Parmi eux, Anchan Preelert, 69 ans, détenue depuis plus de huit ans, et Sirapob Phumpheungphut, militant étudiant en grève de la faim en février. Sombat Thongyoi, Thanaporn et Teepagorn ont également bénéficié de cette mesure.

Selon Thai Lawyers for Human Rights, d’autres libérations pourraient suivre. Cette vague intervient dans un climat de pression croissante pour améliorer une loi souvent utilisée contre les voix dissidentes. Depuis novembre 2020, au moins 284 personnes ont été poursuivies pour lèse-majesté en Thaïlande.

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