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La coalition à l’agonie et pas de sortie de crise en vue

thaivisa 26 Juil 2023

Le vote prévu jeudi au Parlement thaïlandais pour désigner un premier ministre après les deux échecs du candidat réformiste Pita Limjaroenrat, est reporté, a annoncé mardi 25 juillet le président de l’Assemblée nationale. « Nous devons annuler » le vote dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle concernant « Pita », a déclaré aux journalistes Wan Muhamad Noor Matha. Aucune nouvelle date n’est fixée pour l’heure.

Cette décision prolonge l’impasse politique dans laquelle se trouve actuellement le royaume. La Thaïlande n’a pas de premier ministre, plus de deux mois après des élections législatives qui ont porté en tête le parti réformiste Move Forward (MFP) de Pita Limjaroenrat, dont la candidature devant le Parlement a été rejetée par deux fois, en raison de l’opposition des sénateurs, nommés par l’armée.

La Cour constitutionnelle doit se prononcer sur une plainte transmise au médiateur – l’instance chargée de régler les conflits avec les services publics – par des partisans du MFP contestant la légalité du deuxième rejet. « Si nous tenions la séance le 27 juillet, avant que la Cour n’ait statué, cela pourrait poser des problèmes », a affirmé le président de l’Assemblée.

Même si Pita pouvait se représenter devant le parlement, on voit mal comment il pourrait être élu puisque les sénateurs et les députés liés à l’armée continueront de faire barrage. Cette situation place Pheu Thai, l’autre grand parti de la coalition devant un dilemme au point qu’il a annulé la réunion des 8 partis de la coalition qu’il devait accueillir dans ces locaux mardi après-midi.

Cholnan a déclaré à Thai PBS World qu’il voulait expliquer officiellement à ses partenaires comment s’était déroulée sa mission pour mobiliser un soutien plus large en faveur d’un candidat au poste de Premier ministre (originaire du Pheu Thai). C’est un échec.

« Tous les partis politiques à qui nous avons parlé ont clairement indiqué qu’il était impossible de travailler avec nous, tant que le parti Move Forward préconise de modifier l’article 112 (la loi de lèse-majesté) », a déclaré Cholnan.

Au cours du week-end, le Pheu Thai, chargé par ses alliés de former le prochain gouvernement, a organisé une série de réunions très médiatisées avec des partis politiques, qu’il y a quelques semaines à peine, il avait qualifiés de parias politiques : Bhumjaithai, Palang Pracharath, United Thai Nation, Chat Thai Pattana et Chart Pattana Kla.

Le message est identique. « Nous avons clairement indiqué que nous ne nous allierons à aucun parti politique souhaitant modifier l’article 112 », a déclaré le chef de Bhumjaithai, Anutin Charnvirakul, aux journalistes, alors qu’il sortait de la réunion au siège de Pheu Thai. La position d’Anutin a été fermement réitérée par les dirigeants des autres partis lors de leurs réunions séparées avec le Pheu Thai.

La plupart des sénateurs approchés par le Pheu Thai au cours du week-end auraient également réaffirmé leur position contre Move Forward, non seulement en raison de sa politique sur l’article 112, mais aussi de son attitude envers la monarchie.

« Nous voulons transmettre officiellement le message que nous avons reçu de ces partis politiques et sénateurs à nos alliés et discuter de notre prochaine étape », a déclaré Cholnan à propos de la réunion désormais annulée.

Bien sûr, ce que Cholnan n’a pas dit, c’est que le message s’adressait clairement à Move Forward dont l’attitude intransigeante agace. Nombreux sont les membres de Pheu Thai qui veulent dès maintenant se séparer de Move Forward.

« Nous savions dès le départ ce que ces partis politiques et ces sénateurs allaient dire. Pheu Thai voulait seulement que Move Forward l’entende clairement », a déclaré un chef de l’un des partis politiques de l’alliance.

En termes simples, tout l’exercice du Pheu Thai visait uniquement à démontrer que Move Forward est désormais le problème.

Toute la stratégie du régime et maintenant de Pheu Thai est de prouver que le fauteur de trouble est le vainqueur des élections, donc la population thaïlandaise.

Cependant, Move Forward a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention d’atténuer sa position sur l’article 112 ou de se retirer de l’alliance, même si cela signifie prolonger l’impasse politique.

Ce n’est un secret pour personne que le Pheu Thai, qui détient le deuxième plus grand nombre de sièges à la Chambre après Move Forward, a ses propres ambitions politiques et son alliance avec Move Forward n’est qu’un mariage de convenance. Selon certaines rumeurs persistantes, le parti aurait conclu un accord en coulisse avec certains des partis politiques du gouvernement Prayut sortant.

Même si Pheu Thai s’est opposé aux parti d’extrême droite, ils sont tous issus de la même culture politique et Pheu Thai est psychologiquement plus proche de l’armée que de Move Forward.

Selon TOUS les observateurs, Thaksin Shinawatra, grâce à une importante capacité de nuisance, tire les ficelle et utilise la formation de la coalition post-électorale comme monnaie d’échange pour son retour d’exil. Même en son absence, Thaksin dirige toujours le Pheu Thai. Sa fille Paetongtarn est l’un des trois candidats Pheu Thai au poste de Premier ministre.

« Le but du jeu est de faire revenir Thaksin », a déclaré un dirigeant d’un autre parti de l’alliance, faisant référence aux rumeurs de l’accord politique.

Les analystes politiques s’accordent à dire qu’à ce stade, le but ultime du Pheu Thai est de former le noyau de la coalition, quitte à revenir sur sa parole en s’alliant aux partis pro-armée et, plus important encore, aux dépens de MFP.

« Il n’est pas surprenant que le Pheu Thai veuille (tout) le gâteau et le manger », a déclaré Thanaphon Suriyakul, politologue à l’Université de Kasetsart.

Pour l’instant, les huit partis de la coalition tentent de faire bonne figure mais, en privé, beaucoup ont admis qu’ils se heurtaient à un mur.

La décision prise par le président du Parlement, Wan Muhamad Noor Matha, d’annuler une séance parlementaire conjointe, prévue ce jeudi, pour voter à nouveau sur une nomination au poste de Premier ministre ne fait qu’ajouter à la confusion.

L’intransigeance de Move Forward semble excessive mais se base sur le fait que ses électeurs veulent de vraies réformes. Est-ce le cas ? Est-ce que les électeurs ont vraiment mandater MFP pour s’attaquer au régime ou simplement pour obtenir des augmentations de salaire ? De la réponse à cette question dépend la légitimité de l’attitude radicale du parti.

Ses opposants trouvent les dirigeants du MFP inexpérimentés et immatures. Ce n’est sans doute pas faux mais Pita et sa bande rappellent que les partis traditionnels dont Pheu Thai forment tous ensemble l’establishment qui n’a de cesse d’infantiliser et spolier la population et que seules des réformes radicales peuvent mettre fin au clientélisme et à la quasi féodalité mafieuse ambiante.

L’attitude actuelle de Pheu Thai qui vend les millions de voix de ses électeurs au régime pour que son leader maximo, Thaksin, puisse revenir embrasser ses petits enfants le prouve largement.

Cependant, l’impasse n’est pas due aux magouilles de Thaksin ou à l’intransigeance de Moce Forward mais bien à une constitution voulue par la junte pour l’armée plus puissante que toute une population en Thaïlande. Et il se dit aussi que le cœur du régime donne des instructions …

Dans un genre plus anecdotique et cocasse, Le patron de Palang Pracharath, Prawit Wongsuwan, a démenti les informations selon lesquelles il avait l’intention de quitter la politique, affirmant : « Je n’ai jamais dit ça ». Il n’a pas exclu de reprendre un poste de ministre si on le lui proposait.

Le dessin d’Arun dans Matichon résume bien la situation. Le chef du Pheu Thai demande au chef de Move Forward avec quel parti il veut que Pheu Thai le poignarde dans le dos.


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