
Voilà à quoi ressemblent ces procéduriers, ici Nopparut tout content
Sonthiya Sawasdee, procédurier du Ruam Thai Sang Chart (armée / Prayut), a exhorté le président de la Chambre, Wan Muhammad Noor Matha, à rejeter le projet d’amendement de la charte qui vise à diminuer l’autorité des institutions « indépendantes », toujours proches du régime. Sonthiya a fait valoir que la modification de ces dispositions affaiblirait l’institution royale. Il a affirmé que les changements sont destinés à bénéficier au parti Pheu Thai et au parti d’opposition, le Parti populaire. En outre, il pense que les amendements pourraient nuire au système bénéficiant aux « bonnes personnes » un processus dont il rappelle qu’il avait été élaboré par la junte militaire.
Un leader du Pheu Thai, Wisut Chainarun, a déclaré qu’il n’était pas préoccupé par la pétition du procédurier Ruangkrai Leekitwattana contre lui car il a suivi toutes les réglementations dans le processus de déclaration de patrimoine. Ruangkrai, membre de Palang Pracharath (armée / Prawit), a demandé à la Commission nationale de lutte contre la corruption d’enquêter sur Wisut en raison de divergences présumées dans ses déclarations de patrimoine entre 2008 et 2024.
Le procédurier hystérique Ruangkrai Leekitwattana a déposé une autre pétition contre la Première ministre Paetongtarn Shinawatra auprès de la Commission électorale, car elle aurait omis de démissionner de ses postes au sein des conseils d’administration d’entreprises privées avant de prendre ses fonctions.
Nopparut Worachitwutthikul, du groupe White Dove (pro-régime, anti Thaksin), a déposé une autre pétition contre le parti Pheu Thai. Il veut que la Commission électorale demande à la Cour constitutionnelle de dissoudre le parti pour avoir présenté Chan Puangpetch comme candidat à l’élection locale de Pathum Thani (PAO). Nopparut a déclaré que la Commission nationale anti-corruption avait découvert des preuves d’irrégularités dans les achats de kits de survie pendant le précédent mandat de Chan à la PAO en 2012. Nopparut affirme que le parti a violé la loi électorale, qui stipule que les partis politiques doivent être vigilants lorsqu’ils vérifient les qualifications de leurs candidats avant de les soutenir.
L’avocat, M. Paisarn Puechmongkol, proche du putschiste Prawit Wongsuwan, a déclaré dans un message sur Facebook le 24 septembre qu’il existe un risque élevé que l’ensemble du cabinet dirigé par la Première ministre Paetongtarn Shinawatra soit destitué en raison d’une plainte alléguant que la déclaration politique générale prononcée au Parlement le 12 septembre était incomplète. En effet, Paetongtarn n’aurait pas développé l’aspect « recettes » de son projet de budget lors du discours. Ainsi, la Cour constitutionnelle pourrait destituer tous les membres du cabinet. Le Médiateur actuellement en charge du dossier a 60 jours pour envoyer une requête à cette cour. Le gouvernement pourrait demander une autre session parlementaire pour compléter le discours.
TOUS les membres de la commission électorale pourraient éventuellement être destitués par un tribunal pour avoir échoué à organiser des élections sénatoriales crédibles. Les sept commissaires électoraux pourraient non seulement être évincés par la Cour constitutionnelle, mais aussi faire face à des poursuites pénales. Une plainte a été déposée à Songkhla. Si l’élection de Songkhla était jugée nulle et non avenue par la Cour suprême, l’élection des 200 sénateurs du pays pourrait être déclarée nulle et non avenue. Les élections sénatoriales auraient été truquées à Songkhla mais on a vu qu’elles avaient également été triquées lors du dernier tour qui a été organisé à Bangkok. Le parti Bhumjaithai est accusé de cette fraude massive avec la complicité de la commission électorale.
Toutes ces plaintes permettent à la cour constitutionnelle de picorer et d’en choisir une qui lui permettra d’éliminer qui elle veut quand elle veut.