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Quel intérêt pour le Cambodge de rompre le cessez-le-feu ?

thaivisa 30 Déc 2025
jKamA6oz

Les Thaïlandais limitent la frontière où et comment ils le souhaitent.

Depuis la signature de la trêve le 27 décembre, les déclarations officielles et les incidents rapportés à la frontière montrent à quel point l’accord demeure fragile. Les ministres thaïlandais des Affaires étrangères, Sihasak Phuangketkeow, et de la Défense, Nattaphon Narkphanit, ont multiplié les avertissements : drones aperçus côté thaïlandais, mines antipersonnel blessant des soldats, rhétorique jugée provocatrice de la part de dirigeants cambodgiens… Autant d’éléments qui menacent de faire voler en éclats une trêve censée ouvrir la voie à une paix durable.

Cependant, à ce stade, on ne sait pas qui a fait voler des drones au dessus de la Thaïlande. Des Thaïlandais ou des Cambodgiens cherchant à faire capoter tout accord de paix ? Les autorités de l’un des deux pays ?

Lors des réunions trilatérales avec la Chine, dans le Yunnan, Sihasak a insisté sur la nécessité de transformer ce cessez-le-feu en accord pérenne, fondé sur la confiance mutuelle. La Thaïlande s’est engagée à libérer 18 prisonniers de guerre cambodgiens si la période d’observation de 72 heures se déroule sans incident. Mais chaque vol de drone ou chaque déclaration ambiguë de Phnom Penh ravive les doutes. Hun Manet, Premier ministre cambodgien, a, par exemple, affirmé que la trêve ne signifiait pas une défaite pour son pays, une phrase que Bangkok considère comme susceptible d’alimenter les tensions.

La question se pose alors : quel intérêt auraient les Cambodgiens à rompre le cessez-le-feu ?

Sur le plan militaire, une reprise des hostilités pourrait être perçue comme une démonstration de force, destinée à montrer que le Cambodge n’accepte pas les lignes de démarcation actuelles. Hun Sen, président du Sénat, a d’ailleurs déclaré que Phnom Penh ne reconnaissait pas les frontières tracées ces derniers jours par les troupes thaïlandaises. Rompre la trêve pourrait donc servir à réaffirmer une position souveraine et à peser davantage dans les futures négociations de la Joint Boundary Commission (JBC).

Sur le plan politique intérieur, maintenir une posture ferme face à la Thaïlande peut renforcer la légitimité du gouvernement cambodgien auprès de sa population, qui, de toute façon, n’a pas les moyens de contester. Dans un contexte où les pertes humaines et les déplacements de civils ont marqué les derniers affrontements, afficher une résistance peut être interprété comme une défense de l’honneur national.

Cependant, les risques sont considérables. Une rupture du cessez-le-feu compromettrait immédiatement la libération des 18 soldats cambodgiens détenus depuis juillet. Elle fragiliserait aussi les discussions sur le déminage des zones frontalières, condition préalable à toute délimitation officielle. Enfin, elle isolerait Phnom Penh sur le plan diplomatique, alors que la Chine joue actuellement un rôle de médiateur et que la communauté internationale observe de près l’évolution du conflit.

Pour Bangkok, l’intérêt est clair : stabiliser la frontière en pérennisant ses gains territoriaux, protéger les civils et éviter une escalade coûteuse. Pour Phnom Penh, l’équation est plus complexe. Rompre la trêve pourrait offrir un levier politique et symbolique, mais au prix d’un isolement accru, d’un retour immédiat aux affrontements et de la perte de quelques hectares de patrie supplémentaires.

En définitive, la véritable question est de savoir si le Cambodge privilégiera une stratégie de confrontation ou s’il choisira de capitaliser sur la trêve pour obtenir la libération de ses soldats et engager des négociations de long terme. Comme l’a résumé Sihasak : « Nous avons un cessez-le-feu pour assurer la sécurité des populations. Il est dans l’intérêt mutuel de le rendre durable et permanent. »

Pendant ce temps, Anutin Charnvirakul arpente la frontière en tant que Premier ministre de la Thaïlande, alors que la campagne électorale a débuté.

Cette première phase de cessez-le-feu devait se terminer par la libération, par la Thaïlande, des 18 prisonniers de guerre ce mardi à midi. À 17 heures, il n’en est toujours rien, mais le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Sihasak, a déclaré que cette libération était reportée en raison de l’utilisation présumée de plusieurs drones par le Cambodge. Sihasak affirme que ces soldats seraient, cependant, libérés bientôt. Cette décision thaïlandaise peut très bien mettre le feu aux poudres.

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