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La Thaïlande explore actuellement la technologie des petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) dans le but de diversifier ses sources d’énergie. Le royaume cherche à réduire sa dépendance au gaz naturel, qui constitue actuellement les deux tiers de sa production d’électricité.
Lors d’un récent événement de la Chambre de commerce américaine, le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a présenté l’objectif ambitieux du pays en matière de transition verte. La Thaïlande a mis en place une feuille de route complète visant à ce que 50 % de sa production d’énergie provienne de sources renouvelables d’ici 2040.
En plus des solutions d’hydrogène vert et de stockage par batteries, le pays envisage d’adopter des centrales électriques à petits réacteurs modulaires. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, les SMR sont des réacteurs nucléaires avancés capables de produire environ un tiers de l’électricité générée par les réacteurs nucléaires traditionnels.
La Thaïlande avait initialement prévu d’opérationnaliser sa première centrale nucléaire en 2020, mais le projet a été retardé après l’accident nucléaire de Fukushima au Japon en 2011.
L’Asie du Sud-Est ne compte actuellement aucun réacteur nucléaire opérationnel, bien que plusieurs pays de la région aient cherché à développer des projets nucléaires civils, notamment en utilisant la technologie SMR.
La Thaïlande, qui dépend fortement du gaz naturel pour ses besoins en électricité, a augmenté ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) ces dernières années en raison de la diminution des réserves intérieures.
Au cours de la période 2018-2037, la Thaïlande vise à satisfaire 53 % de ses besoins énergétiques à partir du gaz naturel, 36 % à partir de sources renouvelables et 11 % à partir du charbon et d’autres combustibles fossiles.