
Un homme qui enseignait les principes bouddhistes on line a agressé et tué un jardinier à cause du bruit de sa tondeuse. Le drame s’est produit vendredi à Chai Wan, province d’Udon Thani à 11h30.
Le lieutenant de police Phaitoon Uipako, accompagné du personnel médical de l’hôpital Chai Wan, est arrivé sur les lieux, dans le jardin d’une maison de Ban Khambon. Le corps de Sodsai, 55 ans gisait, allongé sur le dos, vêtu d’une chemise à manches longues, d’un jean et de sandales.
A proximité se trouvait une tondeuse à gazon. Sodsai avait subi des blessures au visage avec un objet tranchant et contondant. Le suspect, Kittichai, 33 ans, était retourné chez lui, à côté.
L’enquête a révélé que Sodsai avait été embauché pour couper l’herbe dans une résidence du quartier. Kittichai, le voisin, connu pour ses enseignements religieux sur Facebook, diffusait vers 10 heures du matin lorsque le bruit de la tondeuse a interrompu sa séance.
Il a demandé à Sodsai de s’arrêter à cause des interférences sonores. Cela a donné lieu à une vive dispute, qui s’est arrêtée lorsque le propriétaire de la pelouse est revenu. Cependant, Sodsai a recommencé à tondre l’herbe plus tard.
Kittichai, dans un accès de rage fort peu bouddhiste, a utilisé une échelle pour escalader le mur et a mortellement agressé Sodsai.
Après l’agression, Kittichai a de nouveau diffusé en direct, mettant la police au défi de l’arrêter à son domicile. Les voisins l’ont reconnu comme l’agresseur et la police l’a arrêté.
Au cours de l’enquête, Kittichai a révélé qu’il n’avait pas l’intention de tuer Sodsai mais que le bruit avait grandement perturbé ses enseignements. Sodsai était un ouvrier très apprécié et respecté dans le voisinage qui sans être « professeur de bouddhisme » possédait plus de qualités humaines que « certains ».
Une très jeune fille de douze ans a finalement pris son courage à deux mains pour révéler l’indicible ce qui a conduit à l’arrestation de son beau-père, Amnuay Dongtan, 60 ans, accusé de l’avoir agressée sexuellement depuis six ans. Malgré les supplications de la jeune fille, sa mère biologique avait décidé de ne pas la croire et a même tenté de faire dérailler l’enquête policière.
La petite victime a subi des abus continus, qui ont commencé alors qu’elle n’avait que six ans . Cette pénible histoire a commencé dans la province thaïlandaise de Tak, où Dongtan et la mère de la fillette vivaient ensemble. Les crimes ont continué après le déménagement de la famille à Bangkok. Ce n’est qu’en mai 2024, lorsque sa santé s’est considérablement détériorée à cause de la dengue, que l’enfant a trouvé le courage de raconter son calvaire à un médecin.
Après avoir confirmé les abus sexuels grâce à son équipe, le médecin a informé l’Unité d’enquête métropolitaine. Le général de police Thiti Saengsawang et son équipe ont immédiatement lancé une opération qui a conduit à l’arrestation de Dongtan dans le district de Bang Khae , à Bangkok, malgré les efforts de la mère pour tromper les policiers.
Pendant ce temps, l’enfant a été transférée dans un refuge à Bangkok pour assurer sa protection. Lorsque le sort de la jeune fille a été révélé, son frère aîné a également déposé une plainte au poste de police de Lak Song, renforçant ainsi les bases d’une action en justice contre Dongtan.
Lors de l’interrogatoire, la mère s’est défendue en déclarant : « Ma fille dit n’importe quoi. » De son côté, Dongtan a nié tout acte répréhensible, affirmant que la fillette était autiste et avait tout inventé.
Rejetant cette défense bien faible, le général Teeradej Thamsuthi a déclaré : « La parole d’une enfant de 12 ans est plus crédible et il n’y a aucune raison pour qu’elle accuse faussement un membre de sa famille sans motif. » La justice a estimé que les preuves étaient suffisantes pour émettre un mandat d’arrêt.
Ceci n’est pas une nouvelle affaire mais l’épilogue d’un crime que nous avons déjà évoqué.
Un homme de 27 ans a reconnu le meurtre d’un homme d’affaires de 54 ans à Nonthaburi après son arrestation à Chumphon vendredi.
Le meurtre a eu lieu dans la nuit du 20 mai dans un condo de Ngamwongwan Road à Nonthaburi, mais la police a été informée du crime dimanche dernier. La victime a été identifiée comme Paisarn Tong-on. Son corps se décomposait depuis plusieurs jours et a été retrouvé car des voisins ont remarqué l’odeur.
Le suspect, Phurinat Karnjanabunyong, 27 ans, a été arrêté vendredi 31 dans sa province natale de Chumphon et envoyé au poste de police de Nonthaburi pour interrogatoire et procédure judiciaire.
Il a déclaré qu’il connaissait Paisarn depuis environ un an et qu’il était copropriétaire avec lui d’une entreprise de vêtements, dans laquelle ils ont investi ensemble 5 millions de bahts. Il a refusé de donner davantage d’informations sur l’entreprise et a nié avoir eu une relation amoureuse avec le défunt.
Phurinat a affirmé avoir rencontré Paisarn chez lui le jour du drame. Lorsqu’il a interrogé Paisarn sur leur investissement commun, ils se sont disputés, a-t-il déclaré. Le suspect a déclaré que la bagarre l’avait amené à attaquer Paisarn avec un couteau, qu’il a prétendu avoir acheté pour se protéger avant la visite.
Il a été accusé de meurtre avec préméditation et d’une kyrielle d’autres chefs d’inculpation. Il a d’abord nié en bloc mais a ensuite avoué le crime samedi 1er. Phurinat est diplômé en droit d’une université renommée. Il vient d’une famille riche qui possède une ferme de durians à Chumphon, a indiqué la police.
La famille du défunt pense qu’il s’agit d’un crime crapuleux et non d’un différend commercial. Les proches ont déclaré que Phurinat avait utilisé le smartphone de Paisarn pour effectuer des transactions bancaires afin d’acheter de l’or à Lat Phrao après le meurtre. Il était également en possession de la carte d’identité de la victime et de lingots d’or. De plus, il a envoyé un texto à la nièce de Paisarn, se faisant passer pour lui. Phurinat demandait qu’on lui envoie des documents importants et le portefeuille de Paisarn