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Récapitulons ! Les six partis, leurs programmes, leurs espérances, et surtout comment vont voter les sénateurs

thaivisa 13 Mai 2023

PARTI DE LA NATION THAÏLANDAISE UNIE (RUAM THAI SANG CHART)

Le parti UTN, récemment créé par le Premier ministre sortant Prayuth Chan-ocha, a pour devise « avoir fait, faire et continuer à faire », afin de mettre en avant les politiques menées par le général à la retraite au cours des huit dernières années.

En tant que chef de l’armée, Prayuth a pris le pouvoir à un gouvernement civil en 2014 en fomentant un coup d’état militaire et a dirigé une junte jusqu’à ce qu’il soit choisi comme premier ministre après les élections de 2019 dans des conditions contestables.

L’UTN défend des valeurs ultra conservatrices et s’engage à protéger la monarchie. Il cible la classe moyenne urbaine et les électeurs du sud du pays. Ses promesses de campagne comprennent des allocations mensuelles pour les personnes âgées et des factures d’électricité moins élevées.

S’il est à nouveau élu premier ministre, Prayuth ne pourra exercer son mandat que pendant deux ans, car il atteindra la limite de huit ans imposée aux premiers ministres.

L’UTN est arrivé en troisième et quatrième position dans deux des derniers sondages.

Son principal souci est d’obtenir au moins 25 sièges de députés pour pouvoir présenter Prayut au poste de premier ministre.

Les observateurs lui en prédisent 40.

Un sondage parmi les sénateurs lui octroient 120 voix au premier tour et 200 au second lors de la nomination du premier ministre.

Il est susceptible de créer un gouvernement de coalition minoritaire.

LE PARTI PALANG PRACHARAT

L’ancien parti de Prayuth, Palang Pracharat, est le plus important de la coalition au pouvoir et a été le véhicule de la junte lors des élections de 2019. Il est très loin dans les sondages, se classant septième et huitième la semaine dernière.

La junte s’est fortement appuyée sur les institutions de l’État, souvent dirigées par des personnes sélectionnées par l’armée, pour s’assurer de rester au pouvoir, y compris le Sénat nommé, qui a un grand rôle à jouer dans la détermination de la formation du gouvernement.

Prayuth ayant changé de parti, le candidat du Palang Pracharat au poste de premier ministre est son ancien mentor militaire, Prawit Wongsuwan, 77 ans, vice-premier ministre issu de la même promotion de l’académie des forces armées, qui a joué un rôle clé au sein de la junte de Prayuth.

Prawit s’est efforcé de se présenter comme une figure de compromis capable de combler le fossé entre les camps conservateur et progressiste. Malheureusement, il risque de ne pas peser assez pour être décisif. Le slogan du parti est « surmonter le conflit ».

Les deux généraux insistent sur le fait qu’il n’y a pas d’animosité entre eux. Une alliance entre leurs partis est considérée comme probable.

Palang Pracharat promet des aides généreuses aux personnes âgées et aux pauvres, en particulier aux agriculteurs.

Son principal souci est d’obtenir au moins 25 sièges pour pouvoir présenter Prawit au poste de premier ministre.

Les observateurs lui en prédisent 40 car, même très loin dans les sondages, il a eu 4 ans pour s’implanter localement

Un sondage parmi les sénateurs lui octroient 80 voix au premier tour et 200 au second.

PARTI BHUMJAITHAI (FIER D’ÊTRE THAÏLANDAIS)

Dans son fief du bas Isan, le Bhumjaithai a toujours remporté suffisamment de sièges parlementaires pour jouer un rôle clé dans la formation du gouvernement, ce qui lui confère un pouvoir de négociation pour les postes au sein du cabinet.

Il est surtout connu pour avoir dépénalisé le cannabis, mais ses détracteurs estiment que cette mesure a été prise trop rapidement et en l’absence de réglementation. Bhumjaithai soutient le cannabis médical et s’est engagé à faire pression pour une réglementation plus stricte. Le slogan du parti est « nous le disons et nous le faisons ».

Bhumjaithai est dirigé par le magnat de la construction Anutin Charnvirakul, un vice-premier ministre qui a été ministre de la santé en charge de COVID-19.

Les observateurs lui prédisent 40 sièges car inexistant dans la majeure partie de la Thaïlande, il est très présent en Isan.

Aucun sénateur ne votera pour Anutin.

LE PARTI DÉMOCRATE

Le plus ancien parti politique de Thaïlande s’est affaibli ces derniers temps (comme les partis français LR et PS), après avoir été l’un des deux plus grands partis, et avoir été plusieurs fois à la tête de gouvernements de coalition.

Sa base de soutien reste dans le sud et le parti a eu du mal à récupérer le soutien perdu à Bangkok. Le leader Jurin Laksanawisit, actuellement ministre du commerce, a pour objectif de revitaliser le parti et de regagner les sièges perdus. De récents sondages suggèrent que cela pourrait s’avérer difficile.

Le PD a trop souvent trahi ses idéaux de démocratie (son premier ministre a fait tirer sur la foule en 2010 et il s’est acoquiné avec l’armée en 2019) pour rester crédible.

Les observateurs lui prédisent 40 sièges car, même laminé, il reste présent dans le Sud.

Aucun sénateur ne votera pour Jurin.

Les quatre partis ci-dessus sont supposés (re)créer une coalition conservatrice mais seul UTN rejettera toujours un association avec les partis ci-dessous.

Les deux partis ci-dessous affirment que jamais, ils ne formeront de coalition avec des putschistes (UTN PP).

PARTI PHEU THAI (POUR LES THAÏLANDAIS)

Le parti Pheu Thai est soutenu par la famille milliardaire Shinawatra et les sondages indiquent qu’il est susceptible de remporter le plus grand nombre de sièges, comme il l’a fait à chaque scrutin depuis 2001, y compris à deux reprises avec la majorité absolu.

Les deux premiers ministres Shinawatra – Thaksin et sa sœur Yingluck – ont tous deux été chassés du pouvoir car des coups d’état et vivent en exil volontaire.

Les candidats au poste de premier ministre sont Paethongtarn Shinawatra, la plus jeune fille de Thaksin, et Srettha Thavisin, un magnat de l’immobilier. Tous deux ont une expérience politique limitée.

Le Pheu Thai tire son soutien de la classe ouvrière urbaine et des ruraux, en particulier dans le nord et le nord-est, une base qu’il a cultivée pendant deux décennies avec des prêts aux villages, des soins de santé bon marché, et un soutien des prix pour les riziculteurs, différentes mesures populaires, appelées populistes par ses adversaires.

Bien qu’extrêmement populaire, le parti a de puissants ennemis au sein de l’establishment (armée, palais, conglomérats). Les incarnations précédentes du parti ont été dissoutes par les tribunaux et deux de ses gouvernements ont été renversés par des coups d’État. Vainqueur dans les urnes dimanche le PT pourrait être dissous peu après.

Les observateurs lui prédisent 260 sièges, soit la majorité absolue.

50 sénateurs pourraient jouer le jeu de la démocratie et voter pour le candidat du parti majoritaire à l’assemblée mais de là à voter pour une Shinawatra…

Une alliance avec Move Forward est possible mais pas systématique car PT est plus conservateur que MF.

PARTI MOVE FORWARD (KAO KLAI)

Le parti d’opposition progressiste Move Forward est populaire auprès des jeunes électeurs et connu pour ses grands rassemblements et ses campagnes créatives sur les médias sociaux. Il a connu une remontée tardive dans les sondages, reflétant l’attrait de son leader, Pita Limjaroenrat, 42 ans, qui a fait ses études à Harvard.

Move Forward a des ambitions de changement, telles que la décentralisation du pouvoir, l’élection des gouverneurs de province, le démantèlement des monopoles et la réduction du rôle de l’armée dans la politique. Il souhaite également mettre fin à la conscription et modifier la loi sur lèse majesté qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison par prise de parole.

Selon les sondages d’opinion, le parti arrive en deuxième position. Sa devise est « Choisissez Kao Klai, changez la Thaïlande ensemble ».

Le parti pourrait être dissout dans peu de temps par la « justice ».

Les observateurs lui prédisent 90 sièges.

Aucun sénateur ne votera pour un parti qui évoque lèse majesté.


Une campagne menée par un groupe d’universitaires appelle les sénateurs à voter pour le parti politique qui obtient le plus de sièges à la Chambre lors des élections de dimanche.

Lacampagne vise à souligner qu’aucune organisation ne devrait avoir la capacité de déformer le consensus public au profit de partis particuliers. Ce message est renforcé par Phichai Ratnatilaka Na Bhuket de l’Institut national d’administration du développement (NIDA), qui s’est dit préoccupé par le fait que la Commission électorale, nommée par le Sénat mis en place par la junte de 2014, est mêlée aux élections qu’elle peut annuler en cas de résultat qui ne conviendrait pas à l’establishment. Elle peut aussi demander à la « justice » de dissoudre des partis qui auraient gagné.

A date, des sondages officieux affirment que parmi les 250 sénateurs, 120 désigneront Prayut, 80 Prawit et 50 sont indécis et pourraient respecter la démocratie en votant pour le candidat du parti arrivé en tête.

Il y a peu de chances que la Thaïlande sorte de l’imbroglio politique dans lequel vont la plonger la faculté de nuisance des sénateurs.

Le seul scénario positif possible est le suivant

1- PT obtient 260 sièges et présente Thavisin au poste de premier ministre

2- MF obtient 90 sièges et renonce à parler de lèse majesté

3- 50 sénateurs jouent le jeu et votent Thavisin au moment de choisir le premier ministre.

Total des voix, 400 voix soit plus que les 376 nécessaires.

Tout autre scénario plongera le pays dans le chaos ou l’immobilisme. Prayut pourrait rester premier ministre par intérim pendant encore 2 ans. A ce moment, il devra obligatoirement passer le flambeau et les 250 sénateurs actuels ne seront plus en place. A priori, dès 2024, les sénateurs pourraient ne plus pouvoir intervenir dans la nomination du premier ministre.

De nouvelles élections en 2025 permettraient d’y voir plus clair et de s’approcher un peu plus d’un régime démocratique.

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