L’administration provinciale de Chiang Mai offre une récompense de 10 000 Bt pour l’arrestation de la ou des personnes ayant déclenché des incendies de forêt, alors que le problème des poussières PM2,5 dans 17 provinces du nord, principalement causées par des incendies de forêt d’origine humaine, augmente régulièrement.
Le ministre de l’Environnement, Patcharawat Wongsuwan, a tenu une réunion en ligne sur Zoom avec les gouverneurs de 17 provinces du nord, pour discuter de l’aggravation du problème de la pollution atmosphérique, possiblement causé par un incendie criminel.
Outre les feux de forêt, l’écobuage est aussi responsable de la pollution.
Le ministre a publié un arrêté interdisant l’accès non autorisé aux forêts domaniales, déclarant que tous les intrus surpris en train de déclencher des incendies de forêt seront soumis à toute la rigueur de la loi.
Le secrétaire permanent à l’Environnement, Jatuporn Buruspat, a déclaré que les niveaux de PM2,5 dans dix provinces du nord ont largement dépassé le seuil de sécurité la semaine dernière, avec 5 000 départs de feu détectés au Myanmar, environ 1 000 au Cambodge et 700 en Thaïlande.
Il a indiqué que des pourparlers avaient eu lieu la semaine dernière avec son homologue cambodgien pour coordonner les efforts de lutte contre les feux de forêt. Pendant ce temps, l’armée thaïlandaise se coordonnera avec ses homologues birmans pour lutter contre la pollution en provenance du Myanmar.
Pour des raisons géographiques, le nuage de pollution cambodgien est éloigné de Chiang Mai.
Jatuporn a admis qu’il est difficile de contrôler les nuages de poussière birmans, car ils dépendent de la direction du vent.
Le gouverneur de Chiang Mai, Nirat Pongsitthithavorn, a déclaré qu’une récompense de 10 000 Bt serait offerte pour chaque arrestation d’une personne surprise en train d’allumer un incendie dans les forêts.
Selon le site Internet local Air4Thai et celui des étrangers IQAir, les niveaux de particules dans la région nord variaient lundi de 32,6 µg/m³ à 149,5 µg/m³, le niveau le plus élevé étant enregistré à Wiang Pang Kham, dans le district de Mae Sai à Chiang Rai. Pour mémoire, la limite supérieure est de 25 en France et 37 en Thailande. Un taux dépassant 100 mènerait les personnes sensibles à l’hôpital.
